Comme vous le savez sans doute, Marvel a publié Universal War One aux USA à partir de 2008. Mais le rachat de la maison d’édition américaine par Disney a provoqué l’arrêt de la publication de toutes les licences qui ne leurs appartenaient pas.
C’est avec un Titan Books, éditeur anglais de référence, que je reviendrai bientôt sur le marché anglo-saxon.
[ATTENTION] Ne regardez pas cette vidéo si vous n’avez pas lu UW1 !
FORMIDABLE ! Merci beaucoup à Pascal Bultel, ingénieur au CNES, l’agence spatiale française, et expert en propulsion du futur, de me rassurer : je n’ai donc pas écrit que des conneries dans Universal War ! 🙂
Je suis toujours surpris du nombre de gens autour de la planète qui se sont inspirés de mon travail sur Universal War (particulièrement depuis l’édition chez Marvel). Parfois de loin, parfois d’un peu trop près… Au moins, le réalisateur de ce superbe film d’animation à l’honnêteté de ne pas s’en cacher. Merci l’ami !
J’ai eu le plaisir et l’honneur de me glisser dans la peau du rédacteur en chef du fameux Huffington Post pour imaginer quelles pourraient être les “unes” du 10 octobre 2098, le jour de la destruction de la Terre dans UW1, et du 11 octobre 2141, au début d’UW2.
Bonne lecture de la presse du futur, et merci à Alexandre Phalippou et à la rédaction du HuffPost qui ont rendu tout cela possible !
Le site spécialisé Actua BD, sous la plume de Charles-Louis Detournay, vient de publier un très long article sur la création d’UW2 : Universal War Two – Seize ans de réflexion.
Mon gros Mac a grillé sa carte graphique vendredi soir. Me voici dans l’incapacité de réaliser mes planches numériquement quelques jours, le temps de recevoir de quoi réparer. J’en profite pour barbouiller une des toiles blanches qui trainaient dans ce but dans l’atelier depuis bien trop longtemps . Et bien, c’est marrant, mais qu’est-ce qu’on se tâche avec de la vraie peinture !
Babel est la première exposition d’Art contemporain sur ce riche thème artistique.
La Tour de Babel est la plus célèbre allégorie architecturale de l’Histoire de l’Art. Issue du livre de la Genèse dans la Bible, elle fascine les artistes depuis des siècles. Cette grande exposition rassemble du 8 juin 2012 au 14 janvier 2013 au Palais des Beaux-Arts de Lille un ensemble d’œuvres monumentales qui illustrent les multiples facettes du mythe babélien dans la peinture et la photographie de grand format, le cinéma, l’installation contemporaine… et la bande dessinée ! Denis Bajram y a des pages et dessins exposés aux côtés de ceux de François Boucq et de François Schuiten.
Une de Tours de Babel de Brueghel
La palette des œuvres présentées est très riche : peinture, sculpture, photo, art video, BD… Régis Cotentin, le commissaire de l’exposition, a fait une sélection remarquable, qui permet d’évoquer tous les aspects du mythe de Babel. Avec de nombreuses références à l’icone qu’est la Tour de Babel hélicoïdale de Brueghel, bien sûr, mais aussi par des œuvres reprenant ou évoquant toutes les facettes du mythe original.
Il nous révèle surtout l’actualité absolue de ce sujet : on se retrouve face à l’image même de la mondialisation, son gigantisme, sa profusion et sa démesure. Passionnant !
Nous avons été quelques artistes à être conviés à rencontrer le public de l’exposition à Lille. Cette soirée visait particulièrement les étudiants, qui sont venus en grand nombre. Les auteurs de Bande Dessinée étaient bien représentés, et j’étais très honoré de me retrouver aux côtés de François Schuiten et François Boucq. Particulièrement pour François Schuiten, dont La Tour, sortie en 1984, a marqué mon adolescence : cet album m’a redonné goût à la bande dessinée franco-belge, moi qui ne lisais plus que des comics.
BABEL est la première exposition exclusivement contemporaine sur la richesse artistique du thème de la Tour de Babel, la plus célèbre allégorie architecturale de l’histoire de l’art. Elle rassemble du 8 juin 2012 au 14 janvier 2013 au Palais des Beaux-Arts de Lille un ensemble d’œuvres monumentales qui illustreront les multiples facettes du mythe babélien dans la peinture et la photographie de grand format, le cinéma, l’installation contemporaine… et la bande dessinée ! J’ai donc le plaisir d’y avoir des pages exposées au côté de Boucq et de Schuiten.
Pour les plus curieux, je serai présent à Lille le 13 juin avec, entre autres, mes deux confrères de la BD, pour une soirée au cœur de l’exposition.
Cela fait des mois que ça me brûle les lèvres mais que je tiens ma langue. J’ai en effet ENFIN rencontré un producteur qui comprend ce que j’ai voulu faire avec ma bande dessinée UW1, et qui partage la même vision de ce qu’on pourrait bien en faire au cinéma. Il y a bien sûr un univers entre commencer à travailler sur un long métrage, et se rendre à l’avant-première à Hollywood. Mais Adrian Politowski, ses partenaires et équipes du studio uMedia m’ont convaincu, et j’espère bien qu’ensemble nous ferons des merveilles cosmiques !