Festival BD de Dieppe

Je serais le week-end du 20 et 21 juillet pour la première fois au Festival BD de Dieppe en Normandie.

Je vous donne rendez-vous le samedi de 15h30 pour une conférence et démonstration de dessins numériques à la Salle des Congrès située en face du Casino de Dieppe.

Comme d’habitude, je ne ferai pas de dédicaces dessinées, mais il y aura une séance de signature à la fin de la conférence. Attention, inscription impérative à ce numéro :

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Vous pourrez retrouver tous mes collègues le samedi de 10h à 19h et le dimanche de 10h à 18h. Rendez-vous sur le front de mer, traverse Colonel-Dollard-Ménard, face à l’hôtel Aguado.

Un dessin en accéléré

Il y a quelques temps, j’avais proposé de faire cinq dédicaces payantes au profit de la librairie La Cour des Miracles qui rencontrait de sérieuses difficultés économiques. Comme tous les lecteurs sélectionnés n’avaient pas pu venir sur place, j’ai réalisé une partie des dessins à la maison. Ça a été l’occasion de poser une caméra au-dessus de ma table afin vous montrer comment je réalise ce genre de « dédicaces » couleurs. Je vous laisse découvrir en cinq minutes ce qui m’a pris quelques heures de travail 🙂

 

 

25 ans de la Cour des miracles

En 2006, j’ai arrêté de faire des dédicaces dessinées, pour plein de raisons que j’avais expliquées à l’époque. En 2015, j’avais tout de même accepté de refaire cinq belles dédicaces payantes pour aider à financer un nouveau festival dont j’étais le parrain.

Huit ans plus tard, j’ai donc remis le couvert pour soutenir l’ami Jean-Marie Le Callonec et sa librairie, La Cour des Miracles à Caen, qui s’est retrouvée hélas en difficultés économiques après 25 ans de passion au service de la Bande Dessinée.

Sur les cinq dédicaces couleurs vendues 500 € au profit de la librairie, j’ai eu le plaisir d’en réaliser deux sur places pour deux fans qui avaient fait le déplacement, l’un de Paris, l’autre du nord de la France. Nous avons donc passé deux heures ensemble à papoter, le temps que je réalise les dessins.

L’ambiance de la journée a été plus qu’excellente, et ça faisait très plaisir de voir autant de gens entourer Jean-Marie pour les 25 ans de la librairie. Jean-Marie, on te souhaite le meilleur pour la seconde partie de cette aventure !

Et merci à Valérie pour les photos.

 

 

Cinq dédicaces à 500€ pour soutenir un libraire

En 2006, j’ai arrêté de faire des dédicaces dessinées, pour plein de raisons que j’avais expliquées à l’époque. En 2015, j’avais tout de même accepté de refaire cinq belles dédicaces payantes pour aider à financer un nouveau festival dont j’étais le parrain.

Huit ans plus tard, je remets le couvert pour soutenir l’ami Jean-Marie et sa librairie La Cour des Miracles à Caen. Je réaliserai cinq dédicaces en couleur (encres ocre jaune et ocre rouge + trait noir) dans l’album Universal War 1 ou 2 de votre choix.

Chaque dédicace sera vendue à 500 euros. C’est, bien sûr, hors de prix, mais c’est pour une bonne cause. Je précise que je ne toucherai pas un centime sur cette opération « caritative ». Et à ce prix, vous pourrez choisir évidemment ce que je vous dessinerai (dans les limites du raisonnable et du bon goût, évidemment).

Je réaliserai ces cinq dessins à la librairie pendant l’après-midi du 15 avril. Cela permettra à ceux qui n’auront pas les moyens de s’offrir un tel cadeau d’au moins profiter de cette session de dessin. Ce sera surtout l’occasion de venir discuter. Et comme ce sera ce jour-là les 25 ans de la librairie, il y a tout un programme festif de prévu !

Pour vous inscrire, contactez Jean-Marie Le Callonec, le libraire. La priorité sera donnée à ceux qui pourront être présents sur place, puis aux premiers inscrits.

Voilà, je compte sur vous pour participer à ce grand plan de sauvegarde de La Cour des Miracles !

 

⚠️ MISE À JOUR : LES DÉDICACES SONT DÉJÀ TOUTES RÉSERVÉES

La Cour des Miracles

Adresse : 51 Rue Froide, Caen, France

Téléphone : 02 31 86 46 02

Email : lacourdesmiracles.caen@gmail.com

Rendez-vous de la BD d’Amiens 2022

Depuis plus de 20 ans, je me rends avec beaucoup de plaisir au Rendez-vous de la Bande Dessinée d’Amiens. Cette année, ses organisateurs m’ont fait l’honneur de me confier leur affiche. Je serai donc au festival du 4 au 5 juin pour rencontrer le public qui s’y pressera j’imagine en nombre. Et, dès le 2 juin, j’inaugurerai la grande exposition consacrée à mon travail et à la BD Goldorak. Elle restera visible à la Maison de la Culture d’Amiens jusqu’au 2 octobre.

L’affiche

La première image que j’ai dessinée pour l’édition 2022 des Rendez-vous BD était une carte de vœux. On y voyait des personnages de BD transformer un méchant coronavirus en gentil smiley.


En ce début d’année, on avait espoir qu’en juin la crise COVID serait enfin derrière nous. C’était se réjouir un peu tôt (sans parler du fait que Valérie et moi allions attraper le virus au festival d’Angoulême peu après et passer un très mauvais moment).

C’était avec la même envie de tourner la page de la crise sanitaire que j’avais proposé aux Rendez-Vous une affiche très positive. Mes premières recherches ne me plaisaient pas : on y voyait un gigantesque Goldorak surplombant la ville d’Amiens, mais cela lui donnait un air bien trop guerrier à mon goût. La version finale est beaucoup plus tendre : devant la cathédrale de la ville, des enfants de BD grimpent dans la main du robot géant. Ainsi Goldorak ne représente plus une arme de guerre, mais une main tendue en signe de paix.

Je suis encore plus heureux d’avoir fait ce choix aujourd’hui. En effet, depuis, la guerre, la vraie, s’est tristement invitée dans nos vies d’Européens. Comme beaucoup, j’ai été choqué de voir autant d’innocents souffrir et mourir parce qu’un type dans son bureau a pensé qu’il pouvait imposer sa volonté à un autre pays. Si l’auteur d’Universal War a beaucoup parlé de la folie des hommes et de la guerre, je suis heureux que cette affiche, comme notre BD Goldorak, parlent finalement de paix.

Oui, depuis près de 25 ans, les Rendez-vous de la Bande Dessinée d’Amiens sont un lieu d’amusement, de culture et de rencontre. Je serai donc très heureux de retrouver le public et les amis d’Amiens dans quelques jours.

 

Le programme

Du 2 juin au 2 octobre
Grande exposition de Goldorak à Goldorak

Sous le titre De Goldorak à Goldorak la Maison de la Culture d’Amiens accueille une exposition consacrée à mon parcours. Un événement à ne surtout pas manquer si vous êtes fan du robot de l’espace ou de mon travail.

Entrée libre

Inauguration le 2 juin à 18h30

Pour en savoir plus :

Le 4 et 5 juin
Rencontres, ateliers et signatures

Halle Freyssinet, rue de la vallée

▶︎ SAMEDI 4 JUIN

▹ 11h00 – 12h00
La Fabrique : dessiner Goldorak

▹ 14h00 – 15h00 – Halle Freyssinet
Dessin live

▹ 15h30 – 17h00 – Halle Freyssinet
Séance de signature (sans dessin)

▶︎ DIMANCHE 5 JUIN

▹ 10h00 – 11h00 – Halle Freyssinet
Rencontre café avec 10 personnes sur inscription à l’arrivée à la Halle

▹ 15h16 – 16h15 – Halle Freyssinet
Séance de signature (sans dessin)

▹ 15h16 – 16h15 – Auditorium
Conférence Goldorak
Avec Denis Bajram et Marie-Luz Ceva (commissaire de l’exposition De Golodrak à Goldorak)

 

Pour en savoir plus :

De Goldorak à Goldorak

Du 2 juin au 2 octobre, Amiens accueille l’exposition De Goldorak à Goldorak consacrée à mon parcours. Un événement à ne surtout pas manquer si vous êtes fan du robot de l’espace ou de mon travail. Entrée libre.

Pourquoi « De Goldorak à Goldorak » ? En fait, en 1980, à l’âge de dix ans, j’ai écrit et dessiné ma première bande dessinée, Goldorak, une aventure de vingt pages à l’apparence évidemment très approximative. Quarante ans plus tard, en 2021, est paru l’album Goldorak écrit et dessiné avec les amis Xavier Dorison, Brice Cossu, Alexis Sentenac et Yoann Guillo. C’est donc les quatre décennies créatives entre ces deux Goldorak que raconte l’exposition.

Elle commence au rez-de-chaussée par un parcours chronologique. Partant des dessins d’enfance puis de jeunesse, elle présente des originaux de Cryozone et d’Universal War One, avant d’entrer dans mes années numériques.

Au second étage, l’exposition offre une plongée monumentale dans les images de notre Goldorak. Vous y découvrirez les étapes des planches, mais aussi une partie des objets que j’ai pu collectionner autour du robot géant.

 

C’est avec ce message et ces photos sur les réseaux sociaux que j’ai annoncé l’exposition : « Ce week-end, j’ai emballé ce que je prête à la Maison de la Maison de la Culture Amiens pour l’exposition consacrée à mon parcours (en partenariat avec les Rendez-Vous de la Bande Dessinée d’Amiens). À peine deux trois cartons, quelques planches et quelques bricoles de rien du tout… Mais je vous reparlerai bientôt plus longuement 🙂 »

Les photos du montage de l’exposition montre l’ampleur du projet sur deux étages de la Maison de la Culture d’Amiens. J’ai signé la scénographie et le commissariat d’exposition avec Marie-Luz Ceva. C’est une production de la Maison de la Culture d’Amiens dans le cadre des Rendez-vous de la Bande Dessinée d’Amiens 2022 en partenariat avec On a marché sur la bulle et les Éditions Kana.

Rendez-vous maintenant à Amiens pour découvrir tout cela en vrai et en grand. Très très grand !

Informations pratiques

Du 2 juin au 2 octobre 2022

Maison de la Culture d’Amiens,
2 place Léon Gontier

Horaires

Du mardi au vendredi :
13h-19h
Le samedi et le dimanche :
14h-19h (10h-19h au mois de juin)

Entrée libre

Vernissage le 2 juin à 18h30 en présence de l’auteur.

 

Vœux amiénois

Merci aux Rendez-Vous de la Bande Dessinée d’Amiens de m’avoir proposé de faire leur affiche cette année. Pour me mettre en jambes, je leur ai donc concocté une petite carte de vœux pour 2022 :-).

On se donne donc rendez-vous dès le 4 juin prochain à la Halle Freyssinet pour les 26es RDV BD d’Amiens !

UW1 en réalité virtuelle à La Rochelle

L’expérience de réalité virtuelle UW1 proposée par le Miroir de Poitiers en 2018, puis aux Utopiales de Nantes et enfin aux 7 lieux de Bayeux en 2019 est maintenant déconfinée. Vous pourrez donc la découvrir à la Rochelle, dans une de ses fameuses tours médiévales durant tout l’été et l’automne.

Photo de Romero Schmidtke

L’exposition propose trois modules en métal, consacrés respectivement au travail de Marion Montaigne, Mathieu Bablet et votre serviteur. Dans ce dernier, deux casques de réalité virtuelle vous offrent une immersion sonore et visuelle en relief et à 360°. On croirait vraiment être à bord d’un des vaisseaux d’Universal War One. Magique !

Voici de quoi vous faire une petite idée de la qualité de l’expérience proposé par le Studio Nyx :

INFORMATIONS PRATIQUES :

Exposition jusqu’au 7 novembre 2021 (si la situation sanitaire le permet)

Ouvert tous les jours de 10h à 13h et de 14h15 à 18h

Tarif d’entrée de 9,50 euros pour l’accès à l’exposition et la visite des trois tours médiévales de La Rochelle.

L’entrée est gratuite pour les moins de 26 ans ressortissants de l’Union Européenne (sur justificatif).

Les nouveaux westerns

SpaceX et Elon Musk déclarent qu’ils établi­ront leurs propres lois sur Mars

SpaceX, l’en­tre­prise aéro­spa­tiale privée d’Elon Musk, ne recon­naî­tra pas le droit inter­na­tio­nal sur Mars, révèlent les condi­tions géné­rales de son projet d’in­ter­net par satel­lite Star­link. Elle compte y établir ses propres lois, guidées par des « prin­cipes d’au­to­no­mie », qui seront défi­nies au moment de la colo­ni­sa­tion de la planète rouge, rapporte The Inde­pendent ce 29 octobre.
Sarah Ben Bouzid / Ulyces.com

Les lecteurs d’Universal War one doivent être à peine surpris d’apprendre que SpaceX, la société privée d’Elon Musk, lancée dans la colonisation de Mars, compte donc ne reconnaitre aucun droit national ou inter­na­tio­nal si elle y arrive. On est bien dans l’idée des CIC d’UW1 (Compagnies industrielles de colonisation), totalement indépendantes et totalement au service, hélas, d’intérêts économiques et particuliers.

Il faut bien réaliser que dans la tête de tous ces Américains, et pas que, la conquête spatiale privée, c’est la “nouvelle frontière”, la nouvelle conquête de l’ouest, le Far West quoi. Si on y ajoute la volonté du capital de ne plus contribuer au national et au collectif, fiscalement bien sûr, mais aussi sur plein d’autres terrains…

Bref, quand j’ai écrit UW1, il me paraissait évident qu’il ne pourrait pas en être autrement.

Comment vont répondre les États ? Vont-ils, comme dans UW1, réussir à s’entendre au sein de l’ONU pour garder encore quelques décennies un certain contrôle sur cette privatisation du système solaire ? Ou au moins en tirer un certain profit pour leurs populations ? Ou vont-ils continuer à laisser faire les multinationales comme aujourd’hui ?

En espérant que la réalité me donnera tort et que tout ça ne se terminera pas en guerre.

Universal War One – tome 5

l’œuf et la poule

La fusion nucléaire, c’est ce qui fait briller le Soleil lui-même. C’est une énergie particulièrement propre, tout à l’opposée de la fission nucléaire, celle de nos actuelles centrales. Le projet ITER vise à démontrer la faisabilité scientifique et technique de la fusion nucléaire comme source d’énergie. Construit en France, cofinancé par l’Union européenne, la Russie, les États-Unis, l’Inde, le Japon, la Corée et la Chine, c’est le lieu d’une des plus grandes coopérations scientifiques au monde. Le réacteur sera terminé et devrait commencer ses premiers essais en 2025 : https://www.iter.org/

Les Chinois, membres du projet donc, font depuis quelques temps des déclarations fracassantes sur les progrès de leurs propres réacteurs à fusion de type tokamak. Je viens encore de voir passer sur Numerama un article enthousiaste. Mais il est bon de rappeler que cela fait déjà très longtemps qu’on travaille sur les tokamaks dans le monde, et que, pour l’instant, en tout cas, il n’y a rien de révolutionnaire dans ce que fait la Chine : https://www.futura-sciences.com/

Ce mot de “tokamak” doit dire quelque chose aux lecteurs d’Universal War one. En effet, c’est la fusion nucléaire qui rend tout possible dans ma série. Le problème du confinement des plasmas y est réglé par le maîtrise de l’antigravitation. Et le problème de l’énergie nécessaire à l’antigravité est, lui, réglé par la maîtrise de la fusion nucléaire. Cette série aurait dû s’appeler l’œuf et la poule 🙂