Le Blog

Cinq dédicaces à 500€ pour soutenir un libraire

En 2006, j’ai arrêté de faire des dédicaces dessinées, pour plein de raisons que j’avais expliquées à l’époque. En 2015, j’avais tout de même accepté de refaire cinq belles dédicaces payantes pour aider à financer un nouveau festival dont j’étais le parrain.

Huit ans plus tard, je remets le couvert pour soutenir l’ami Jean-Marie et sa librairie La Cour des Miracles à Caen. Je réaliserai cinq dédicaces en couleur (encres ocre jaune et ocre rouge + trait noir) dans l’album Universal War 1 ou 2 de votre choix.

Chaque dédicace sera vendue à 500 euros. C’est, bien sûr, hors de prix, mais c’est pour une bonne cause. Je précise que je ne toucherai pas un centime sur cette opération « caritative ». Et à ce prix, vous pourrez choisir évidemment ce que je vous dessinerai (dans les limites du raisonnable et du bon goût, évidemment).

Je réaliserai ces cinq dessins à la librairie pendant l’après-midi du 15 avril. Cela permettra à ceux qui n’auront pas les moyens de s’offrir un tel cadeau d’au moins profiter de cette session de dessin. Ce sera surtout l’occasion de venir discuter. Et comme ce sera ce jour-là les 25 ans de la librairie, il y a tout un programme festif de prévu !

Pour vous inscrire, contactez Jean-Marie Le Callonec, le libraire. La priorité sera donnée à ceux qui pourront être présents sur place, puis aux premiers inscrits.

Voilà, je compte sur vous pour participer à ce grand plan de sauvegarde de La Cour des Miracles !

 

⚠️ MISE À JOUR : LES DÉDICACES SONT DÉJÀ TOUTES RÉSERVÉES

La Cour des Miracles

Adresse : 51 Rue Froide, Caen, France

Téléphone : 02 31 86 46 02

Email : lacourdesmiracles.caen@gmail.com

James Bowman

Je suis assez ému d’apprendre le décès du contreténor James Bowman. C’est avec lui que j’ai été initié à tout un pan de la musique baroque. Je me rappelle encore très bien du choc émotionnel pendant mon enfance quand j’ai entendu pour la première fois le Stabat Mater de Vivaldi qu’il avait enregistré en 1976 avec the Academy of Ancient Music sous la direction de Christopher Hogwood.

Étonnement, je viens tout juste de racheter ce disque en CD tant j’avais usé mon disque vinyl d’époque, au point de le faire sonner un peu trop feu de bois. Lundi, j’ai donc déballé cet enregistrement pour le tester sur le tout nouvel amplificateur Hifi qui vient d’arriver à la maison. L’occasion de comparer la magie d’un CD sur une amplification Full Digital avec un vieux 33T usé sur un ampli à lampes.

Réécouter ce Stabat Mater a été un moment merveilleux qui a résonné à fond dans toute la maison. Et la voix de James Bowman m’a fait fondre encore une fois.

C’était le jour même de son décès.

« Synchronicity ».

 

James Bowman à Leeds en 1972 © Jeremy Fletcher/Redferns

Est-ce aux pouvoirs publics de choisir les syndicats ?

Depuis la fondation de la Ligue des auteurs professionnels nous réclamons une démocratie sociale digne de ce nom pour les artistes-auteurs. Et on en est loin.

En effet, fin février, le ministère de la Culture organisait une réunion pour préparer le prochain cycle de négociation entre auteurs et éditeurs. Au moins deux organisations syndicales qui souhaitent pourtant participer aux négociations n’étaient pas conviées : côté auteurs le CAAP, Comité Pluridisciplinaire des Artistes-Auteurs·trices, et côté éditeurs la FEDEI, Fédération des éditions indépendantes.

Le CAAP est pourtant en pointe depuis des années dans la défense des artistes-auteurs, et a en parallèle été nommé, faute d’élection, par ce même ministère au conseil d’administration de la Sécurité Sociale des Artistes-Auteurs.

Le CAAP ne s’est pas démonté, et s’est présenté à la réunion avec un commissaire de justice (un huissier) pour faire constater l’entrave aux libertés syndicales. Malgré cela, on lui en a interdit l’entrée. Va-t-il falloir à nouveau retourner devant la justice ? Rappelons que le CAAP et la Ligue ont déjà dû assigner le ministère de la Culture devant le Conseil d’État pour que le droit français transcrive correctement la « rémunération appropriée et proportionnelle » obligatoire au niveau européen1.

Bref, voici ce qui se passe lorsqu’il n’y a pas de d’élections professionnelles : ce ne sont pas les artistes-auteurs eux-mêmes, mais les pouvoirs publics qui décident qui a le droit ou pas de représenter… les artistes-auteurs. Est-ce cela la démocratie sociale ?

Cher ministère de la Culture, doit-on encore une fois vous citer le rapport Bruno Racine2 ?

En proposant un calendrier de mise en œuvre de ses recommandations, la mission souligne que certaines de ces mesures conditionnent les autres. Il s’agit en effet :

– de renforcer les artistes-auteurs collectivement, par l’organisation rapide d’élections professionnelles qui permettront de donner corps et légitimité au Conseil national des artistes-auteurs à créer afin de servir de cadre à la négociation collective avec les diffuseurs.

Notes

Thierry Cailleteau

Autoportrait avec Thierry Cailletau – 1996

J’apprends à l’instant le décès de Thierry Cailleteau. Quel choc. Et que de souvenirs.

1994. Thierry, fan d’ordinateur, voulait faire un CD-ROM sur Aquablue, la série vedette qu’il scénarisait à l’époque. Il passe donc avec Guy Delcourt à l’atelier de Mathieu Lauffray un des jours où je suis là. Mathieu, jeune auteur de la maison d’édition, leur avait dit que j’étais de bons conseils sur les questions de développement informatique.

Sur ma table, il y a, bien visibles, les planches de L’Arche, un projet de science-fiction que je rêve de signer chez un éditeur. Guy n’en a cure, mais Thierry les regarde quelques minutes. Puis on va déjeuner au restaurant à côté, où l’on discute donc de faisabilité d’un CD Rom. Après le repas, Thierry demande à repasser à l’atelier. Il se plante à nouveau devant ma table et les planches de mon projet SF. Puis me demande, avec le grand sourire qui était le sien, si je ne voudrais pas dessiner un album pour lui. Et j’ai vite compris ce qu’il avait en tête : me faire reprendre Aquablue.

Quelques planches d’essai plus tard, Guy et Thierry m’annonçaient que ce projet ne se ferait pas pour des raisons indépendantes de leur volonté. Mais Thierry ne m’oublia pas, et m’envoya bien vite un autre scénario, Cryozone, une histoire de zombies dans un vaisseau spatial en même temps réaliste et fun. Ce fut donc ma première collaboration au long cours. Je ne compte plus les grandes discussions de passionnés de science-fiction ni le nombre de fax échangés entre nous pour faire le meilleur album possible. Mais ce furent aussi les bonnes rigolades, les heures passées chez lui à jouer à Doom en réseau et les descentes dans les bars de Rouen avec ses nombreux potes.

Nous avons fait les deux albums prévus ensemble. Et grâce à la notoriété de Thierry, j’ai connu le succès avec ces premiers livres. Mais je l’avais prévenu dès le départ que j‘étais un raconteur en images plus qu’un dessinateur. J’ai donc repris ma liberté, et j’ai même dû changer de maison d’édition pour pouvoir écrire seul mes histoires, comme je le faisais depuis mon enfance. Mais c’est une autre aventure.

En écrivant ces lignes, je repense à la dernière fois où nous nous étions revus à Rouen, pour une expo rétrospective sur ma carrière. Je n’ai jamais oublié que celle-ci lui doit beaucoup. J’ai connu la meilleure des entrées dans ce métier grâce à Thierry. Il a su voir dans mes planches de l’époque ce qu’aucun éditeur n’avait perçu avant. Il m’a ensuite livré un excellent scénario, plein d’idées et de scènes passionnantes à dessiner. Il m’a surtout montré qu’une bonne histoire, même à grand spectacle, passait par les personnages. Car Thierry, entre autres par son art du dialogue, avait su mettre dans ceux de Cryozone toute son incroyable truculence. J’imagine qu’avec son départ, la ville de Rouen va sembler soudainement très calme…

Merci Thierry. Et mes condoléances à tous les tiens.

Un an de BD au Collège de France

Depuis octobre 2022, le Collège de France consacre à la Bande Dessinée un cycle de cours, de séminaires et de colloques sous la direction de Benoît Peeters. Pour ceux qui l’ignoreraient, le Collège de France, c’est le graal de la reconnaissance intellectuelle et universitaire.
En octobre 2020, dans le cadre de l’Année de la BD, la vénérable institution avait demandé à Benoît Peeters d’organiser une journée sur le 9e Art. Benoît est évidemment un des scénaristes, historiens et théoriciens les plus respectés de la BD, mais a aussi animé à nos côtés les États généraux de la Bande Dessinée qui ont provoqué, entre autres, le rapport Lungheretti et cette Année de la BD 2020.
Deux ans plus tard, le Collège de France a décidé d’aller plus loin et de confier à Benoît la chaire Création artistique. Cours, séminaires, colloques, c’est un très riche ensemble qui nous est proposé durant toute cette année académique 2022-2023.

J’avoue que Valérie et moi regrettons bien de ne plus habiter Paris pour aller écouter de vive voix notre ami Benoît. Heureusement, l’ensemble des cours du Collège de France sont en ligne, en vidéo et en podcast. Je vous ai mis les principaux liens déjà disponibles ci dessous.

Ce cycle se conclura le 7 juin par le colloque Nouveaux chemins de la bande dessinée. J’ai l’honneur d’être dans les intervenants conviés par Benoît Peeters. Si l’on m’avait dit un jour que j’irais dire quelques mots sur la scène du Collège de France… Merci Benoît !

 

 

 

Souvenir avec Leiji Matsumoto

Leiji Matsumoto, le créateur, entre autres, d’Albator, est décédé à l’âge de 85 ans. Avec Valérie et l’ami Berberian, nous avions eu le plaisir de passer une soirée avec lui lors du festival d’Angoulême 2013. Ce fut un moment assez étonnant, nous avions échangé (via interprète) sur beaucoup de sujets. Je dois dire que je garde un souvenir assez marquant de son regard intense et de sa gestuelle calme et incisive.

À la fin, nous avions dédicacé sur le livre d’or de la ville. Impressionnant de dessiner sous l’œil très attentif de Leiji Matsumoto ! Alors que je stressais déjà d’ajouter ma modeste contribution à toutes celles de mes illustres prédécesseurs !

On n’a pas pris de photos. Mais il reste de cette épisode un dessin de Charles Berberian paru dans “Mon Lapin” numéro 1 quelques mois plus tard. Surtout il nous reste le souvenir d’une sacrée rencontre. Merci Leiji Matsumoto !

Auteurs : professionnels précaires, retraités précaires

On aurait pu croire que la réforme des retraites allait, au moins, profiter aux plus petites pensions. Mais il devient très clair que bien peu sont concernées par la fameuse hausse à 1200 euros annoncée par le gouvernement. En gros, si vous avez une carrière incomplète, si vous avez travaillé à temps partiel ou si vous avez été sans emploi un temps, vous ne ferez pas parti des « veinards ». Quand c’est BFMTV qui l’écrit, et non l’Humanité, on commence à savoir à quel point cette réforme coûtera beaucoup à tous sans vraiment profiter aux plus faibles.

Qu’en est-il pour les auteurs et autrices ? Avec l’absence de tout contrat de travail comme de l’assurance chômage, leurs carrières sont souvent en dents de scie. Dans le milieu de la Bande Dessinée, elles ont en plus du mal à démarrer réellement avant 25 ans… Avec des cotisations en vrac, on peut donc imaginer ce qui attend les auteurs à la retraite.

On pourrait se dire qu’heureusement, dans la création artistique, on ne prend jamais réellement sa retraite, et qu’on peut cumuler des revenus de la création avec sa mauvaise pension. Ce serait penser que la plupart des artistes-auteurs sont encore au travail à 64 ans. Hélas, si on continue à créer en général jusqu’à sa mort, il est très dur de rester toute sa vie professionnel au sens d’en tirer des revenus suffisants. Suffisant ne serait-ce que pour acquérir par ce biais des trimestres de retraite.

Pour la BD, l’étude des États généraux de la Bande Dessinée de 2016 a montré cette entrée tardive dans le métier mais aussi une éviction précoce à partir de 50 ans. Dans les faits, je vois bien que la plupart de mes jeunes collègues des années 90 ont dû changer de métier depuis. Le succès est déjà rare dans nos pratiques, mais conserver un succès plusieurs décennies confine au véritable miracle. La plupart des auteurs gagnant moins que le SMIC mensuel ils finissent, à un moment, par craquer et se réfugient, s’ils le peuvent, dans un métier moins précaire. Ceux qui restent n’ont plus qu’à prier pour ne pas être ringardisés et remplacés par de jeunes entrants toujours plus nombreux et souvent moins chers…

On le voit, être artiste-auteur aujourd’hui, c’est la promesse pour la très grande majorité d’être des professionnels précaires. Et c’est la certitude derrière cela d’en payer le prix durant la retraite. Cette précarité n’est pas l’apanage des créateurs. Elle se répand dans toute notre société au fur et à mesure que le salariat est remplacé par l’indépendance. Combien de millions de Français sont-ils condamnés au minimum vieillesse ? Il est vraiment urgent de penser une réforme des retraites qui permettra à toutes et tous de vieillir dans la dignité. Et pour cela de repenser un marché du travail qui permettra à toutes et tous de travailler et de cotiser dans la dignité.

Mémoire des prix

Source : facebook.com

L’ami Fred Beltran écrit sur Facebook qu’il doit se résoudre à se débarrasser de vieux Macintoshs pourtant acquis à prix d’or à l’époque. Que de souvenirs. En me remémorant le PowerMac qu’on avait acheté à deux avec Mathieu Lauffray, hors de prix pour de jeunes artistes débutants, j’ai donc commenté que ces ordinateurs « coûtaient un rein ». Mais certains me répondent que « ça n’a pas vraiment changé aujourd’hui ». Rien de moins sûr.

Sur la publicité d’époque, on peut voir le prix de la gamme des Macintoshs de 1994.

Si on convertit en euros les 20 000 Francs HT d’un PowerMac 7100, en tenant compte de l’inflation évidemment, on obtient presque 5 000 € HT / 6 000 € TTC d’aujourd’hui. Ce PowerMac 7100 de 1994 à 6 000 € a en gros comme équivalent dans la gamme aujourd’hui le Mac Mini M2 ”pro” à 1 500 €. C’est donc 4 fois moins cher. En performance, c’est évidemment sans comparaison.

Pour rappel, les tarifs du Mac Mini M2 de 2023 commencent à 700 € (et c’est déjà une sacrée bête de course à ce prix). Même le Mac Studio Ultra, horriblement cher, n’est « que » à 4 500 €.

Bref, les prix des PC comme des Mac se sont totalement effondrés en 30 ans à gamme égale. Et c’est vrai pour la plupart des appareils électroniques. Et ce sans tenir compte des prodigieux gains de performance obtenus entre temps. Et pourtant beaucoup continuent à les trouver bien trop chers.

On ne peut donc que recommander de comparer les prix dans le temps, car notre mémoire est très approximative sur ces sujets. Je pratique souvent cet exercice, et c’est plus surprenant qu’on ne l’imaginerait. Je le fais bien sûr aussi sur la rémunération des auteurs et autrices dans l’édition. Et croyez-moi, avec une vision de plus de 30 ans de recul sur les tarifs pratiqués, il y a de quoi avoir peur.

Pour faire des calculs des prix avec l’inflation mais aussi la conversion entre francs et euros entre les années :

Angoulême 2023 : 50 ans !

Cela fait 35 ans que je n’ai pas manqué un festival de la Bande Dessinée d’Angoulême. Mais je ne suis pas parmi les plus anciens abonnés. En effet, la manifestation ayant commencé en 1973, on célèbre cette année son 50e anniversaire !

Pour cette occasion, le FIBD m’a proposé de participer à 50 Ans, 50 regards, un hommage tourné vers le futur avec 50 illustrations d’autrices et auteurs de tous les horizons. On retrouvera ces illustrations dans le festival lui-même, mais elles sont d’ores et déjà visibles dans les gares SNCF partenaires ainsi qu’au Jardin d’Acclimatation de Paris. Ces 50 illustrations seront enfin disponibles dans un beau portfolio limité à 1 000 exemplaires.

Pour ce qui est de mon programme sur place, je vais avoir un festival bien plus tranquille après l’énorme actualité de Goldorak de 2021 et 2022. L’occasion de voir enfin plus d’expositions ! J’ai peu de rencontres prévues avec le public, alors n’hésitez surtout pas à m’arrêter si vous me croisez, j’aurai plaisir à discuter avec vous. Je serai cependant bien occupé entre rendez-vous consacrés au travail et aux futurs projets, mais aussi aux problèmes sociaux toujours non résolus des auteurs et autrices.

À ces problèmes se rajoute cette année l’arrivée brutale des intelligences artificielles de génération d’images. Nous sommes pas mal d’auteurs à travailler sur ces inquiétants concurrents numérique. Après avoir organisé une table ronde sur le sujet à l’Assemblée nationale, la Ligue des auteurs professionnels remet ça durant le festival, le jeudi 26 à 10h. On parlera de ce que nous essayons de faire pour éviter une nouvelle et brutale précarisation des créateurs et créatrices.

J’ai posté ci-dessous le programme de la Ligue, comme toujours passionnant. J’invite en particulier mes collègues à venir nombreux nous rencontrer à notre apéro du vendredi de 17h15 à 19h. Attention, regardez bien où se passe chaque événement, ce n’est plus au Magic Mirror cette année.

Et quoi qu’il en soit, même si les problèmes semblent un peu voler en escadrille en ce moment pour les créateurs et créatrices de BD, on va quand même essayer de bien s’amuser pour les 50 ans du festival !

Angouleme 2023 : Programme
de la Ligue des auteurs professionnels

JEUDI 26 JANVIER

► Table ronde : L’intelligence artificielle, une menace pour les métiers de la création ?

▢ DE 10:00 À 12:00 – CHAMBRE DE COMMERCE ET D INDUSTRIE

Avec la participation de :

  • Denis Bajram, auteur,
  • Yann Basire, directeur général du Centre d’Etudes Internationales de la Propriété Intellectuelle et maître de conférences,
  • Stéphanie Le Cam, directrice générale de la Ligue et maître de conférences à l’Université Rennes 2,
  • Frédéric Maupomé, auteur
  • Claire Wendling, autrice
► Conférences adaBD : Vers mon premier contrat et au-delà ! Décrocher mon premier contrat et mes premières rémunérations !

▢ DE 13:00 À 17:30 – PAVILLON JEUNES TALENTS – ESPACE CONFÉRENCES

Je cherche une maison d’édition pour mon projet. Comment les identifier ? Qui contacter ? Comment présenter mon projet, mon book ? Comment utiliser les réseaux pour me faire repérer ? Quelles alternatives pour gagner ma vie ? Connaître, gérer et défendre mes droits d’auteur.

Avec la participation entre 15:00 et 16:00 de Yann Basire, directeur général du Centre d’Etudes Internationales de la Propriété Intellectuelle, Stéphanie Le Cam, directrice générale de la Ligue et Frédéric Maupomé, auteur et scénariste de BD et président de la Ligue.

► Apéro de la Ligue : Propriété intellectuelle et BD, on en parle ?

▢ DE 18:00 À 19:30 – LE BAM CAFÉ, 13 Pl. des Halles, 16000 Angoulême

Grâce à la présence de l’équipe du Centre d’études internationales de propriété intellectuelle (CEIPI), nous réaliserons des mini-podcasts pour mieux comprendre nos droits de la propriété intellectuelle… Ce sera l’occasion pour vous de nous donner votre avis sur ce sujet ô combien important !

VENDREDI 27 JANVIER

► CAFÉ DE LA LIGUE : Venez rencontrer nos juristes

▢ De 9:00 à 10:30 – le Chat Noir, 24 rue de Genève, 16000 Angoulême

Les juristes de la Ligue vous proposent de venir les rencontrer autour d’un café pour discuter de points de droit qui vous posent question. N’hésitez pas à venir avec vos contrats… Si vous souhaitez avoir un avis précis, c’est le moment !

► TABLE RONDE : Artiste-auteur ou créateur de contenu ? Webtoon, réseaux sociaux, sommes-nous encore de simples auteurs du livre ?

▢ DE 10:00 À 12:00 – CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE, 27 Pl. Bouillaud, 16000 Angoulême

Avec la participation de :

  • Sourya, auteur Twitch
  • Josselin Azorin-Lara, auteur webtoon et membre de la commission numérique de la Ligue des auteurs professionnels
  • Diane Truc, autrice webtoon
  • Marc-Antoine Boidin
  • Christelle Pécout
► TABLE RONDE ADABD : « Autoédition, autodiffusion : mon financement participatif et après ? »

▢ DE 16:00 À 17:00 – PAVILLON JEUNES TALENTS – ESPACE CONFÉRENCES

Avec la participation d’Eric Moreno, et côté Ligue des auteurs professionnels : Stéphanie Le Cam, directrice générale et maître de conférences et Frédéric Maupomé, auteur et scénariste de BD et président.

► APÉRO DES AUTEURS ET AUTRICES

▢ DE 17:15 À 19:00 – CHEZ PAUL, 8 Pl. Francis Louvel

Retour aux négos Éditeurs-Auteurs avec Stéphanie Le Cam, directrice générale de la Ligue des auteurs professionnels et Emmanuel de Rengervé, délégué général du SNAC. Point suivi d’un apéro offert par 9 ème art +

Venez nombreux !

 

La Ligue remercie chaleureusement l’équipe du CEIPI qui lui fait l’honneur de l’accompagner durant ce festival afin de vous offrir son expertise sur des sujets complexe

Elle remercie aussi l’adaBD, le SnacBD et l’Adagp pour l’organisation de ces différentes tables ronde et conférences.

 

Exposition Exoplanètes – art, science & fiction

Entre 2017 et 2019, j’ai réalisé des images de science-fiction pour accompagner les publications scientifiques de l’Observatoire de Genève au sujet de trois exoplanètes, GJ436, KELT-9B et HAT-P-11B. Merci à David Ehrenreich de m’avoir proposé cette passionnante collaboration.

Ces illustrations sont aujourd’hui présentées dans le cadre d’une exposition à Versoix près de Genève. Si vous avez la chance d’habiter dans le coin, c’est aussi l’occasion d’assister à de passionnantes conférences et tables rondes. Programme ci-dessous :

Exoplanètes – art, science & fiction | du 20 janvier au 30 avril 2023 | galerie du boléro

Dans le cadre de ses 250 ans, l’Observatoire de Genève vous invite à découvrir l’exposition « Exoplanètes – Art, Science & Fiction » à la Galerie du Boléro.

Vernissage le vendredi 20 janvier 2023 de 18h à 20h. Partie officielle à 18h30.

Si un couché de soleil sur Mars, des nébuleuses planétaires ou le ballet cosmique des galaxies se prêtent avec une certaine élégance à la photographie par de puissants télescopes, c’est une autre affaire quand il s’agit d’exoplanètes. Ces planètes qui tournent autour d’autres étoiles que le Soleil – la première a été découverte par deux chercheurs suisses du département d’astronomie de l’Université de Genève – sont beaucoup trop loin de nous pour pouvoir être photographiées directement. Leurs incroyables propriétés fascinent pourtant aussi bien les astronomes que le public : des planètes où il pleut du fer jusqu’à celles qui se prennent pour des comètes, la fantastique diversité du zoo des exoplanètes excite l’imagination. Cette exposition d’œuvres graphiques résulte d’une rencontre entre astronomes et artistes de bande-dessinée, qui se sont retrouvés pour imaginer à quoi pourraient ressembler ces mondes lointains, au carrefour entre récentes avancées scientifiques et anticipation débridée.

Conférences, débats et ateliers sont proposés durant la période de l’exposition.

Cette exposition est organisée en partenariat avec le Département d’astronomie de l’Université de Genève établi à Sauverny sur la commune de Versoix, dans le cadre des 250 ans de l’Observatoire de Genève.

Programme des conférences

JEUDI 16 FÉVRIER 2023 À 18H30 :
Conférence : Histoire de l’astronomiendans les civilisations anciennes
par l’association Historia, Samuel Angeloni

JEUDI 2 MARS 2023 À 18H30 :
Conférence et table ronde : Exoplanètes, au-delà de la science-fiction.
Comment les scientifiques analysent les exoplanètes ? Comment passer de données scientifiques brutes à des visuels engageants ?
David Ehrenreich, astrophysicien, professeur associé au département d’astronomie de l’Université de Genève.
Conférence suivie d’une table ronde avec des chercheurs et des artistes.

MARDI 21 MARS 2023 À 18H30 :
Conférence : Histoire de l’astronomie de la Rennaissance aux Temps modernes
par l’association Historia, Samuel Angeloni.

JEUDI 30 MARS 2023 À 18H30 :
Conférence et table ronde : Nous ne vivrons pas sur Mars, ni ailleurs.
Pourquoi vouloir conquérir l’espace ? L’humanité pourra-t-elle déménager sur Mars ? Pourquoi vouloir chercher ailleurs ce que nous pouvons préserver ici ?
Sylvia Ekström, astrophysicienne, collaboratrice scientifique au département d’astronomie de l’Université de Genève.
Conférence suivie d’une table ronde avec des chercheurs et des artistes.

JEUDI 27 AVRIL 2023 À 18H30 :
Conférence : A la conquête de l’espace
par l’association Historia, Samuel Angeloni.

Infos pratiques

Horaires de la Galerie
du mardi au dimanche, de 15h à 18h

Tarifs
Entrée libre, dans la mesure des places disponibles

Téléphone : +41 (0)22 950 84 00
Email: bolero@versoix.ch

Adresse
Chemin Jean-Baptiste Vandelle 8
CH 1290 Versoix


Mise à jour

Une visite virtuelle de l’exposition est maintenant en ligne :