Le Blog

Affiche Geekorama : pourquoi et comment

Interview sur Superpouvoir.com au sujet de l’affiche de Geekorama festival. Pour les curieux qui se demandent comment on en arrive à ce genre de résultat.

Denis, peux-tu nous raconter la genèse de cette affiche pour Geekorama ? C’était une commande avec un demande précise, ou tu avais carte blanche ?

Geekorama est un tout nouveau festival, mais organisé par une équipe qui a déjà acquis une sérieuse expérience avec une manifestation geek qu’ils organisent dans une petite commune du coin. Je les ai rencontrés via mon excellent confrère Mathieu Bablet qui se rendait là-bas. Bref, quand ils ont pensé faire quelque chose de plus gros à Bayeux, ils ont naturellement été chercher le local de l’étape. J’ai beaucoup aimé leur autre manifestation, je leur ai donc dit oui tout de suite. Je leur ai même offert de faire gratuitement ce travail sur l’affiche, car je sais à quel point c’est difficile de financer un nouveau festival. Mais que mes collègues se rassurent, je leur aussi bien précisé qu’ils devraient payer leurs affiches dans l’avenir !

Il n’y avait donc pas d’impératif, je pense qu’ils n’auraient pas osé se montrer trop exigeants après ça. Mais il me paraissait évident qu’il fallait pour cette première édition travailler au corps en premier le public local. Nous avons la chance d’avoir ici une des plus vieille bande dessinée du monde avec la Tapisserie de Bayeux. […]Lire la suite sur www.superpouvoir.com

Loreto Aramendi à Bayeux

Exceptionnel concert hier soir à la Cathédrale de la Ville de Bayeux. Loreto Aramendi, organiste aussi jeune que remarquable nous a interprété des transcriptions pour orgue d’œuvres de Rachmaninov, Fauré, Saint-Saëns et Liszt, ainsi qu’un prélude et fugue de Brahms et une improvisation de Tournemire.

Nous avons la chance d’avoir à Bayeux un très bel orgue Cavaillé-Coll de 1962, restauré il y a 2 ans. Je l’ai souvent écouté en concert, mais jamais je ne l’avais entendu sonner comme cela. Elle-même titulaire des grandes orgues Cavaillé-Coll de la basilique Santa Maria del Coro de San Sebastian en Espagne, notre organiste nous a fait une démonstration de l’art de la registration et de l’interprétation. J’ai vraiment eu l’impression d’entendre l’âme de notre interprète, des compositeurs mais aussi des grandes orgues de Bayeux.

Un très grand merci aux Amis de la cathédrale de Bayeux et à François Neveux de nous avoir offert ce moment d’éternité.

Couverture 20 ans Marvel France

Panini Comics France m’a fait l’honneur de me proposer de réaliser une couverture pour l’anniversaire des 20 ans de Marvel France. Et ils ont eu le tact de me confier en plus un épisode marquant des FF avec Fatalis/Dr Doom, personnage fétiche de ma jeunesse de dessinateur. Merci de m’avoir offert ce moment de bonheur !

Ce Fantastic Four 1.2.3.4, de Grant Morrisson et Jae Lee sortira en octobre.

Mon livre préféré

Ou comment réunir Frank Herbert, Friedrich Nietzsche, Marcel Proust, Alan Moore et maman. Merci à l’ami Thierry Bellefroid, l’homme qui sait me faire parler de ce dont je ne parle pas souvent en public et qui pourtant compte énormément dans ma vie.

Une séquence tourné pour l’excellent émission Livrés à domicile de la RTBF.

 

IIe Rencontres Nationales de la BD

Ces IIe Rencontres Nationales de la Bande Dessinée organisées le 5 et 6 octobre 2017 par la Cité internationale de la bande dessinée et de l’image promettent d’être tout aussi passionnantes que celles de l’année dernière. Ce sera aussi l’occasion de venir discuter avec Valérie et moi-même, qui y représenterons les États Généraux de la Bande Dessinée. On vous attend !

IIe Rencontres Nationales : Éducation et Bande Dessinée

Sous le titre Éducation et Bande Dessinée, la Cité internationale de la Bande Dessinée et de l’Image organise jeudi 5 et vendredi 6 octobre 2017 la deuxième édition de ses Rencontres Nationales de la Bande Dessinée.

Réunissant différents acteurs du secteur invités à débattre des problématiques professionnelles en cours, les rencontres visent à proposer un espace de débat et d’analyse pour l’ensemble de la profession, avec des éclairages issus des réflexions d’acteurs de la chaîne éditoriale ainsi que de grands témoins, permettant de restituer les enjeux de la bande dessinée dans un contexte plus large.

« Véritable observatoire du neuvième art, la Cité a choisi de s’intéresser aux relations qui relient l’enseignement et la bande dessinée. Officiellement étudiée en classe depuis la mise en œuvre de l’Histoire des Arts revalorisant les arts visuels (2008-2009), la bande dessinée semble avoir conquis des milieux qui lui ont longtemps résisté, à savoir, les programmes des premiers cycles d’enseignement, voire les études universitaires.

On ne compte plus les cas d’utilisation de la bande dessinée comme support d’enseignement. Ici et là naissent des initiatives telles que les classes BD, les séminaires pour les enseignants, les résidences d’auteurs en milieu scolaire, les projets de recherches pluridisciplinaires ayant en commun la bande dessinée…

S’adaptant à ce qui peut s’apparenter à un mouvement de fond, les éditeurs spécialisés se sont aussi emparés du thème, multipliant les collections à visée « pédagogique » (La Petite Bédéthèque des Savoirs, Sociorama, Cases d’histoires…).

Spécialiste du domaine, Nicolas Rouvière s’interrogeait récemment sur cette intégration de la bande dessinée en classe. Notre chercheur la jugeait « en trompe-l’œil », pointant, notamment, l’utilisation de la bande dessinée pour enseigner autre chose qu’elle-même, soulignant le manque de formation des enseignants et l’absence, encore aujourd’hui, d’un vrai consensus des parents d’élèves et du monde éducatif en faveur du neuvième art.

Le moment est donc venu de faire le point sur les relations entre éducation et bande dessinée ; d’envisager tous les aspects d’une vraie réflexion sur les pistes pédagogiques et didactiques que tracent l’enseignement et la pratique du neuvième art, ainsi que les méthodologies à appliquer en classe et sur les temps périscolaires. »

Ces rencontres bénéficient du partenariat du réseau Canopé du Ministère de la Culture et de la Communication, du Ministère de l’Éducation Nationale, des États Généraux de la Bande Dessinée, de GrandAngoulême, du Pôle Image Magelis et de la région Nouvelle-Aquitaine.

Renseignements, programme et inscriptions sur www.citebd.orgSourcewww.etatsgenerauxbd.org

Exposition : C’est arrivé demain

Je n’ai pas encore eu le plaisir d’aller vérifier de visu, mais tout le monde dit le plus grand bien de la grande exposition C’est arrivé demain que Poitiers consacre à la Bande Dessinée de Science-fiction. Ne serait-ce pour la richesse et la qualité des œuvres présentées, mais aussi au vu du sérieux avec lequel le commissaire d’exposition, Jean-Luc Dorchies, a organisé tout cela, je ne peux que vous recommander d’aller la visiter.

Je tiens à préciser que mon rôle dans l’organisation de cette exposition est très surestimé par l’article qui suit. Je n’ai fait principalement que prêter des originaux de références d’Universal War One.

Martin Landau

L’acteur Martin Landau est décédé hier. Il restera avant tout pour moi le commandant Koenig da la base lunaire Alpha dans la magnifique série des Anderson « Cosmos 1999 », vue gamin, planqué derrière le canapé tellement ça m’impressionnait.

Quand le festival BD d’Amiens m’avait proposé au début des 2000 de rendre un hommage dessiné à une série de mon enfance, j’avais fait un Goldorak et un Cosmos 1999 sans hésiter. Ce sont les toutes premières doses de science-fiction que j’ai reçues enfant, et elles m’ont rendu accro à vie. Quel plaisir ce fût de dessiner les vaisseau Eagles et le couple mythique de Barbara Bain et Martin Landau.

Je repense à leurs rôles dans « Mission : Impossible ». Je repense aussi à ceux de Martin dans « la Mort aux trousses » d’Hitchcock, dans « Cléopâtre », dans un « Columbo »… Je repense enfin à la prodigieuse émotion qu’il avait su mettre dans le vieux Bela Lugosi du film « Ed Wood ». Je repense à la dimension qu’il avait su donner à la mort du vénérable acteur à la fois oublié et prodigieusement ancré dans les mémoires. Cette scène prend, hélas, un nouveau sens aujourd’hui.

Anal plus

Les organismes de gestion collective des auteurs ont l’outrecuidance de trainer Canal + devant les tribunaux ? Tout ça juste pour que la chaine paye les droits d’auteurs qu’elle doit par contrat aux créateurs de ses séries ? Paf, Canal+ réclame des audits sur ces même organismes, les accusant de fait de mauvaise gestion voire de malversation. Alors qu’ils sont contrôlés annuellement par la cours des comptes, eux. Le débiteur accuse donc ses créanciers pour masquer son forfait : on ne peut pas faire plus cynique !

Inversons à notre tour l’accusation et avec autant de vulgarité insultante : De quand peuvent bien dater les derniers contrôles fiscaux de Canal +, du groupe Bolloré et de Vincent Bolloré lui-même ?