Angoulême 2015

Plein de rendez-vous !

Cette année, je me retrouverai un peu surexposé lors du Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême. J’y serai, bien sûr, avec Casterman en tant qu’auteur d’Universal War, mais j’y serai aussi en tant que coordinateur des États Généraux de la Bande Dessinée. Je serai enchanté de discuter avec vous, chers lecteurs, à chaque fois que ce sera possible. Et particulièrement à l’occasion de ces rendez-vous très variés :

Jeudi 29 janvier
14h30 15h30 Rencontre “la BD un métier” – Pavillon Jeunes Talents
17H00 19h00 Séance de signatures – sans dessin – Stand Casterman
20h30 21h00 L’émission dessinée – en live sur internet – Salle Némo

Vendredi 30 janvier
10h00 12h00 États Généraux de la Bande Dessinée infos pratiques – Théâtre d’Angoulême
17H00 19h00 Séance de signatures – sans dessin – Stand Casterman

Samedi 31 janvier
10h00 11h30 Rencontre dessinée – je dessinerai numériquement en live – Théâtre d’Angoulême
14H30 15h00 Marche des auteurs – infos pratiques – Départ Champ de Mars
18H00 20h00 Séance de signatures – sans dessin – Stand Casterman

Dimanche 1er février
14h00 16h00 Concert de dessin – Théâtre d’Angoulême

 

États Généraux de la Bande Dessinée

Session d’ouverture

À Lyon

Quelques photo souvenirs de ma journée à Lyon pour deux conférences, une à l’école Emile Cohl, l’autre à la mairie du IVe. Le tout superbement organisé par la librairie La Bande Dessinée : http://labd.net/blog/2013/11/dedicace-de-denis-bajram-le-29-11-2013/

Et ce genre d’article fait aussi plaisir, c’est agréable de sentir qu’on a réussi à partager sa passion : http://blog.bellecour.fr/2013/12/06/masterclass-avec-lauteur-duniversal-war-one/

Merci à tous !

La CyberBulle

J’adore les festivals de BD. Mais je n’ai pas caché que je trouve que les séances de dédicaces y ont pris beaucoup trop d’importance, aux dépens des vraies rencontres et de la découverte de tout ce qui fait la BD d’hier et d’aujourd’hui. De mes discussions avec d’autres passionnés est née LA CYBERBULLE, un festival de BD totalement différent.

La CyberBulle est le premier festival de bande dessinée à la fois réel et virtuel. Elle sera consacrée aux nouvelles pratiques de la BD : créations numériques, turbomédia, informatisation des artistes, lecture on-line… Le public pourra rencontrer les auteurs concernés lors de débats, de conférences et d’ateliers. Les rencontres se feront à la fois à l’Université de Technologie de Compiègne (UTC) et en live sur notre plateforme web. Cette plateforme, que nous faisons entièrement développer, permettra au public de participer à toutes nos animations grâce à une combinaison de vidéo live et d’un système de chat.

Le financement participatif faisant partie de cette culture numérique, la Cyberbulle a bien sûr fait appel à tous ceux qui veulent voir exister ce festival différent. Participez, peu s’il le faut, mais participez !

Là où ça devient très drôle, c’est que, moi qui ai arrêté de dédicacer depuis 8 ans, et qui a rêvé de ce genre de festival sans dédicace, j’ai accepté, pour aider l’association, de refaire 5 belles dédicaces couleurs (et seulement 5). Alors, chers collectionneurs, c’est le moment de vous ruer sur ces pièces rares. Oui, 500 euros, c’est une somme, mais c’est votre seule chance d’avoir une belle dédicace à la peinture (sur UW2 par exemple), et, croyez-moi, je ne suis pas prêt de recommencer après ça. Surtout, comme je laisse bien tout le montant au festival, c’est un excellent moyen d’aider La CyberBulle à s’envoler tout en se faisant plaisir.

Il ne vous reste que quelques jours pour vous décider. Ça tombe bien, Noël arrive !

[EDIT] Ca y est, mes 5 dédicaces à 500 euros sont partis ! Merci à tous les généreux donateurs, petits et grands, pour l’aide qu’ils apportent à la Cyberbulle !

Les dédicaces contre la BD

Pourquoi j’ai arrêté de dédicacer

Je vais rebondir sur l’actuelle controverse sur la rémunération des auteurs de BD en dédicace. En pleine précarisation des revenus, on cherche des ressources partout, c’est compréhensible. Mais cela me questionne. J’ai l’impression que le problème est bien plus profond…

J’ai arrêté de dédicacer en 2006. Totalement. Je ne fais plus que des conférences, ateliers, démonstrations, parfois suivis d’une rare séance de signatures. J’ai pu le faire car je suis arrivé à un niveau de notoriété suffisant pour cela. Je sais que c’est une décision que tout le monde ne peut pas prendre, loin s’en faut.

Je n’ai pas arrêté de dédicacer parce que je n’étais pas payé. Ou parce que j’y perdais beaucoup de temps. Ou parce qu’on revendait mes dessins sur ebay. Ou parce que les incivilités dans les files d’attente me mettaient hors de moi. Ou parce qu’il me paraissait sidérant de voir des gens faire la queue des heures pour mes dessins les plus vite faits de l’année. Ou parce que je ne rencontrais plus mes lecteurs mais que des maniaques de la dédicace. Tous ces problèmes ont participé à ma décision, mais n’en sont pas la raison fondamentale.

Non. J’ai arrêté parce que je suis inquiet de voir les auteurs ne se montrer quasiment que sous le seul jour de la dédicace. Malgré toute la bonne volonté des quelques festivals qui ont un vrai programme culturel. Quand on entre dans une manifestation BD, on ne voit que des files de gens, cachant les auteurs qui, si on arrive enfin à les approcher, s’avèrent avoir la tête baissée sur leur dessin. Passionnant, des zombies devant des fantômes…

La plupart des manifestations ne sont pas des festivals de BD, mais des festivals de dessin original rapide sur page de garde. Une illusion de rencontre, alors que ce ne sont que des usines à faire ces petits originaux. Une machine à faire disparaître la BD et ses auteurs derrière ces petits dessins qui ne sont en rien de la BD. Car la BD, ce n’est pas ça. La BD, c’est du dessin qui demande, pour la plupart des auteurs, un bien plus long travail. La BD c’est surtout une narration qui nécessite au moins deux dessins contigus pour exister. La BD, c’est raconter. Un album de BD, ce n’est donc pas juste un écrin pour mettre un petit dessin original.

Pour résumer, la dédicace a écrasé toute autre sorte de représentation en public des auteurs de BD alors qu’elle n’a plus rien à voir avec notre art et nos pratiques. Je suis donc devenu un militant de la cause « anti-dédicace ». Qu’on remette cette pratique à sa place. Que lorsque l’on rentre dans un festival, on voit en premier des conférences, des expositions, des auteurs qui échangent avec leur lecteurs. Et que les séances de signatures ou de dédicaces ne soient que de lointains satellites des vraies rencontres autour de la vraie BD.

Marche des auteurs à Angoulême 2015

A l’initiative du syndicat SNAC BD, une marche aura lieu samedi 31 janvier 2015 dans les rues d’Angoulême. Au lendemain de la session d’ouverture des États Généraux de la Bande Dessinée, c’est aux revendications immédiates que nous nous consacrerons : le train de réformes catastrophiques qui est en train d’écraser les auteurs doit s’arrêter ! Et pour ceux qui ne seront pas au festival BD, le SNAC va aussi mettre en place des actions pour qu’ils puissent participer à distance. C’est notre avenir qui se joue aujourd’hui, alors mobilisez-vous tous !

Marche des auteurs le samedi 31 janvier 2015

Aux auteurs, aux artistes, et à tous ceux qui les soutiennent,

Il y a près de 40 ans, les artistes auteurs descendaient dans la rue pour que soit créé un régime de sécurité sociale adapté à leurs réalités.

Depuis, attaqués de toute part, nos maigres acquis et nos conditions de travail ne cessent de se dégrader.

La plus urgente menace, contre laquelle nous nous battons depuis six mois, est un projet de réforme non concertée, insoutenable dans ses modalités, reviendrait à nous amputer d’un mois de  revenus – une réforme brutale totalement déconnectée de nos réalités.

Il est temps que les auteurs reprennent la main sur  les conditions d’exercice de leur métier, sur l’évolution de leur statut, et qu’ils puissent prendre part systématiquement aux décisions qui les concernent.

Le Snac BD a annoncé à la conférence de presse du FIBD ce qui pourrait marquer symboliquement et médiatiquement cette reprise en main :

Un appel à l’ensemble des auteurs ainsi qu’aux lecteurs, souhaitant les soutenir, à se mobiliser à Angoulême le Samedi 31 Janvier pour une marche des auteurs et de soutien à la création.

Nous communiquerons prochainement les détails de cette action.

Ne ratons pas ce rendez-vous, restons vigilants et mobilisés !

Le Snac BD

Ouverture des États Généraux de la BD à Angoulême

Lors de la conférence de presse du Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême, je suis monté hier soir sur scène en compagnie de Benoît Peeters. Nous y avons annoncé la session d’ouverture des États Généraux de la Bande Dessinée se tiendra vendredi 30 janvier 2015 de 10h00 à 12h00 au Théâtre d’Angoulême. Dans le cadre solennel des 700 places de la grande salle seront présentés les acteurs et le programme de travail des États Généraux.

Comment je dessine UW2

Une vidéo qui résume en 7 minutes la manière dont je travaille, aujourd’hui, sur mes albums. Je me suis surpris à la regarder jusqu’au bout : ils sont forts chez Kaboom !

UW2 sur Facebook

Depuis quelques jours, Casterman poste sur Facebook ce teaser en image pour le lancement de ce deuxième tome, le 24 septembre. L’occasion de vous rappeler que vous pouvez vous abonner à la page consacrée à Universal War Two mais aussi à mon compte personnel, sur lequel je donne pas mal de petites informations supplémentaires, et ou nous pourrons discuter ensembles.

Expérience Mort, la suite

Avis aux amateurs de Near Death Experience : le second tome d’Expérience Mort, le diptyque de science-fiction que j’ai écrit avec Denis Bajram pour Jean-Michel Ponzio, sera disponible dès le 12 septembre prochain :

L’équipe engagée par Mme Fork pour explorer les frontières de la mort continue son voyage à travers le tunnel, à la suite du sarcophage de Matt. Ils ont perdus le contact avec la base qui ne peut que supposer ce qu’il se passe à l’intérieur du vaisseau qui a gelé ! Les révélations se succèdent : illusions de leur subconscient ou confrontation avec l’Au-delà ? La frontière entre vivants et morts s’amenuise tandis que le temps qui passe les rapproche du point de non retour.

Vous pouvez en lire dès maintenant les premières pages sur le site Izneo.com :