UW1, le film !

uMedia fait son annonce à Cannes

Cela fait des mois que ça me brûle les lèvres mais que je tiens ma langue. J’ai en effet ENFIN rencontré un producteur qui comprend ce que j’ai voulu faire avec ma bande dessinée UW1, et qui partage la même vision de ce qu’on pourrait bien en faire au cinéma. Il y a bien sûr un univers entre commencer à travailler sur un long métrage, et se rendre à l’avant-première à Hollywood. Mais Adrian Politowski, ses partenaires et équipes du studio uMedia m’ont convaincu, et j’espère bien qu’ensemble nous ferons des merveilles cosmiques !

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ReLIRE : pétition

Le Droit du Serf lance une pétition contre ReLIRE, le projet de numérisation des œuvres indisponibles, qui oublie juste de demander leur autorisation aux auteurs…

AUTEURS EN COLÈRE !

Accepteriez-vous que le fruit de votre travail soit exploité sans votre consentement au profit de grosses entreprises, ici celles du monde du livre ? C’est pourtant ce que la loi promulguée le 1er mars 2012 met en place sous les apparences d’une très bonne idée : permettre l’édition numérique des œuvres indisponibles du XXe siècle.

Cette loi, issue d’un accord-cadre entre le ministère de la Culture et de la Communication, le Commissariat général à l’investissement, le Syndicat National de l’Édition, la Société des Gens de Lettres et la Bibliothèque nationale de France, établit en effet qu’une société privée contrôlera l’exploitation numérique de leurs œuvres sans que les auteurs ou leurs ayants droit en soient informés personnellement. Seront concernés par cette loi tous leurs textes publiés par des éditeurs avant le 1er janvier 2001 qui ne seraient plus disponibles (sauf en bibliothèque ou sur le marché de l’occasion), et ce quelle que soit leur nature. L’argument culturel est fallacieux puisque la loi se désintéresse de la littérature non commerciale.

Ainsi :

  • nos œuvres reconnues indisponibles dans une base de données de la BnF seront automatiquement confiées après 6 mois à une société de gestion ;
  • alors même que ses œuvres sont indisponibles, l’auteur ne sera pas présumé le titulaire exclusif de ses droits de reproduction, tant imprimée que numérique. Il devra en faire la preuve, en contradiction avec le code et les traités ;
  • au contraire, l’éditeur bénéficiera de ces droits sans avoir à prouver qu’il en est cessionnaire ;
  • l’édition sera imposée sans que l’auteur puisse en discuter les modalités ;
  • l’éditeur qui avait pourtant cessé de commercialiser l’ouvrage pourra prélever 50% de la rémunération de l’auteur ;
  • 500 à 700 000 livres doivent être remis en 5 ans sur le marché, autant que le nombre de titres actuellement disponibles et dix fois celui des nouveautés annuelles.

De ce fait :

  • si nous, auteurs, traducteurs, dessinateurs, illustrateurs, scénaristes, estimons que nos œuvres entrant dans le champ de cette loi ne devraient pas être publiques (œuvres de jeunesse entachées d’erreurs, textes sortis de l’actualité, voire entrant en concurrence avec nos œuvres récentes), il nous faudra surveiller sans cesse la base de données de la BnF pour nous y opposer. Un défaut de vigilance entraînera tout auteur dans des démarches administratives aussi lourdes qu’incertaines : le Code de la propriété intellectuelle est allègrement bafoué ;
  • si nous souhaitons corriger, compléter ou rectifier un texte, cela ne nous sera pas possible ;
  • si nous voulons permettre à certains acteurs de la sphère littéraire, des bibliothèques, par exemple, de disposer gratuitement de nos livres, cela ne nous sera pas possible ;
  • l’apport massif d’ouvrages anciens numérisés risque de noyer la production des éditeurs indépendants, ainsi que celle des auteurs aujourd’hui actifs, et d’amplifier leurs difficultés économiques ;
  • comme s’en inquiètent les médias hors de France, les droits sur les œuvres d’origine étrangère (même francophones), en principe protégés par la Convention de Berne, sont remis en cause.

Nous demandons donc l’abrogation pure et simple de cette loi.

 

Si vous aussi vous trouvez tout cela foncièrement immoral, signez la pétition en ligne (http://www.petitionpublique.fr/?pi=P2012N21047), rejoignez le collectif « Le droit du serf » sur Facebook, interpellez vos députés et sénateurs ou discutez-en avec les auteurs que vous croiserez.

Bande annonce UW1

Daedalus, nouvel éditeur néerlandais d’UW1, a réalisé une superbe bande annonce pour fêter la publication complète de la série.

Bonne année 2011


Dix ans depuis 2001, et toujours pas d’odyssée de l’espace. Nous avons même l’impression que l’humanité patine sur place depuis un certain 11 septembre, et que cela ne s’arrange pas depuis qu’un certain Madoff a piqué encore plus dans la caisse que ses copains. Et bien, c’est assez ! Non à l’immobilisme ! Tous le pied au plancher ! Fonçons vers l’inconnu, les surprises et la nouveauté !

Nous vous souhaitons autant d’énergie et de joie de vivre pour 2011.

Denis Bajram & Valérie Mangin

PS: pour ceux que ça amuse, un petit making-of animé de la carte de Denis est disponible en cliquant ici.

Bajram, destructeur d’univers

La folie de la sortie Trois Christs un peu calmée, j’ai enfin eu le temps de mettre en ligne une preview… pardon une “postview” du second livre me concernant : Destructeur d’Univers, livre d’entretiens que Thierry Bellefroid m’a consacré.

Très richement illustré, c’est un ouvrage dont je suis à la fois surpris et très fier.

Vous en saurez et verrez plus sur cette preview.

UW1 chez Disney ?

Couverture alternative du tome 4 pour Marvel

L’aventure américaine d’UW1 se passe pour le mieux : Marvel, après avoir édité les 6 tomes en comics souples, vient de publier la seconde intégrale de 3 tomes au format “hard cover”. Cette édition, sous jacquette et couverture cartonnée rigide, est celle de la consécration aux USA, puisque c’est celle qui permet de durer en librairie.

Marvel est donc content de ses ventes, mais moi j’ai surtout découvert avec plaisir qu’UW1, malgré son absence de super-héros et ses idées socio-politiques un peu trop antilibérales, pouvait passionner un public américain. Une formidable aventure qui connaît un ultime rebondissement ces derniers jours : on vient d’apprendre que le géant Marvel a été racheté par l’hyper-géant Disney ! Si j’étais gonflé, je pourrais maintenant me targuer d’avoir aussi été publié par Disney 🙂

 


Mise à jour

En fait, je n’aurais pas du me réjouir, quelques temps après, Marvel m’a averti que la politique du groupe Disney était de ne pas exploiter de propriétés intellectuelles qui ne lui appartiennent. Ce qui est le cas d’Universal War One… De fait, Marvel a dû cesser la publication d’UW1 malgré leur satisfaction.

UW1 retourne à l’école

Affiche de Ralph Meyer

Samedi prochain, Valérie Mangin et moi serons au Festival des Grandes Écoles qui se tiendra rue d’Ulm, dans le 5è arrondissement de Paris.

C’est un festival dont j’ai été un des organisateurs il y 15 ans (souvenirs…). Devenu auteur à mon tour, je n’allais pas manquer d’y aller pour sa reprise !

Je ferai, pendant une heure, une démonstration de mon travail en informatique à partir de 15h30 dans l’amphithéâtre. Je donnerai aussi une masterclass à 17h30 en plus petit comité.

Le lundi à Amiens

J’ai beaucoup d’amis à Amiens, et c’est une ville où j’ai toujours plaisir à aller. J’ai donc accepté sans hésiter l’invitation de Pascal Mériaux, directeur du festival BD de la ville, et que je croise toujours avec bonheur depuis l’époque où nous avons tapé le boeuf musical avec lui, Gibrat et Labiano…

Je serai l’invité des Bulles du Lundi, rendez-vous bien connu des Picards, qui se dérouleront à Amiens le 8 décembre prochain, au Centre Culturel Léo Lagrange, à partir de 20h30. Pour les plus fans, vous pourrez aussi me retrouver en direct sur le plateau de France 3 Picardie pendant le 12/13.

Centre Culturel Léo Lagrange
12 place Vogel 80 000 Amiens
Tel: 03 22 92 39 11

Couverture Zombie

Lorsque Olivier Thierry, le boss du magazine Zoo, m’a contacté pour faire la couverte du n°16, je n’ai pas hésité un seul instant. Déjà parce que nous avons connu les bancs du même fanzine, Scarce (dont il s’occupe toujours en parallèle), parce que Zoo, « le premier magazine Culturel BD gratuit » est bien ce qu’il annonce, et que cela fait des mois que j’ai plaisir à le lire. Et parce que les zombies, ça reste ma chasse gardée depuis Cryozone 🙂

Bref, Zoo est en librairie, et est gratuit : dépêchez-vous d’attraper le vôtre. Et pour les plus paresseux, ils peuvent le télécharger ci-dessous.