Les 5 auteurs de Goldorak à Amiens

Fans de Goldorak, réservez le samedi 24 septembre ! En effet, pour la dernière semaine de l’exposition De Goldorak à Goldorak, les cinq auteurs de la Bande Dessinée seront à Amiens. Ce sera, peut-être, la dernière fois où nous serons tous réunis autour de notre album. Ultime occasion de visiter l’incroyable exposition d’Amiens, ultime occasion de nous rencontrer tous ensemble et ultime séance de signatures collective !

Comme mes camarades Xavier Dorison, Brice Cossu, Alexis Sentenac et Yoann Guillo n’avaient pas encore eu le plaisir de voir l’extraordinaire exposition que la Maison de la Culture d’Amiens a consacré à notre bande dessinée Goldorak, l’idée a germé cet été de tous se retrouver là-bas fin septembre. On s’est tous dit que ce serait évidemment l’occasion de rencontrer les fans du robot géant dans un cadre magnifique. Ce sera aussi l’occasion de revenir ensemble sur l’incroyable expérience artistique qu’a été la création de cet album. Ce sera enfin l’occasion de faire un bilan du succès extraordinaire qu’a rencontré cet album.

Vous pourrez aussi poser vos questions à Christel Hoolans, directrice des éditions Kana, qui est celle qui a convaincu Gō Nagai, le créateur japonais de Goldorak, de nous confier son robot géant pour une ultime aventure. Et vous pourrez aussi rencontrer Marie-Luz Ceva avec qui j’ai co-créé cette incroyable exposition.

Bref, venez nombreux, on va faire la fête à Goldorak !

Si vous ne pouvez pas venir ce jour là, il vous restera jusqu’au 2 octobre inclus pour visiter l’exposition. Et pour vous donner envie de sauter dans un train, le reportage de la chaîne Glk Go :

 

Programme

Samedi 24 septembre 2022 de 14h à 19h à la Maison de la Culture d’Amiens

Entrée libre.

► 14h00 – 14h30 : Accueil du public inscrit aux visites guidées

► 14h30 – 15h30 : visites guidées de l’exposition par les auteurs de la bande dessinée

Les auteurs vous mèneront dans les espaces d’exposition pour une visite personnalisée. Sur réservation et dans la limite des places disponibles. Inscription : maisondelaculture-amiens.com

► 15h45 – 16h45 : table ronde

Avec Denis Bajram, Xavier Dorison, Brice Cosssu, Alexis Sentenac, Yoann Guillo et avec Christel Hoolans, directrice des éditions Kana.
Modération : Marie-Luz Ceva, commissaire de l’exposition

► 17h00 – 18h30 : séance de signatures de l’album Goldorak par les 5 auteurs

Mais aussi :

► 10h-19h : Ouverture de l’exposition au public

► 14h-19h : Présence de la librairie Bulle en stock

► 14h-19h : Ouverture du Bar d’Entracte de la MCA

 

Derniers jours d’exposition à la MCA :

Jusqu’au 2 octobre inclus : du mardi au vendredi de 13h à 19h, samedi de 14h à 19h. Entrée libre.

 

Informations & réservations :

Goldorak, par Xavier Dorison, Denis Bajram, Brice Cossu, Alexis Sentenac et Yoann Guillo, paru aux éditions Kana en octobre 2021. Exposition produite par la MCA, en partenariat avec On a marché sur la Bulle et les éditions Kana.

Mal luné

Un extrait d’une récente interview télé de Thomas Pesquet a été remonté dans une courte vidéo par un zozo pour soit-disant prouver que l’homme n’a jamais été sur la Lune. Le spationaute s’en est agacé sur Twitter, et on le comprend. Mais le problème avec les complotistes (j’utilise ce mot faute de mieux), c’est qu’ils nous entrainent systématiquement dans un piège à con.

En effet, quand ils trouvent un bout de truc qui semble confirmer leurs théories fumeuses, ils pensent avoir la preuve qu’ils ont raison. Quand on ne répond pas à leurs assertions tellement elles sont ridicules, ils pensent que ce silence est la confirmation gênée du fait qu’ils ont raison. Si au contraire on leur démontre par A + B qu’ils ont tort, ils pensent qu’ils ont malgré tout raison, que ce sont leurs interlocuteurs, voire les savants, qui sont idiots ou soumis au système. Même quand ils se retrouvent acculés au fond d’une impasse, avec des néons qui clignotent partout en désignant leur bêtise, ils pensent toujours avoir raison et tirent même une grande fierté de leur différence et de leur rejet par le reste du monde.

Bref, ce qui compte pour les complotistes, ce n’a jamais été la vérité ni la réalité, ce qui compte c’est juste leur sentiment de supériorité. C’est pour ça qu’ils détestent tant les « élites » : ils détestent ceux dont ils rêvent en fait de prendre la place au sommet.

Vais-je me séparer d’Adobe après 30 ans de vie commune ?

J’ai depuis quelques semaines un nouvel ordinateur, un Mac M1, qui vient remplacer le gros MacPro de 2012 qui me satisfaisait pleinement jusque-là. Je dois dire que j’ai eu plein de mauvaises surprises avec la nouvelle version du système, devenu très restrictif. Mais j’ai surtout eu des problèmes avec les nombreuses mises à jour d’application devenues nécessaires. J’ai eu beaucoup de licences à repayer, parfois pour régresser en possibilités…

Je découvre en particulier qu’Adobe a décidé de retirer le support des polices de caractères de Type 1 de tous ses logiciels, en particulier de Photoshop et InDesign. Je viens de regarder, la moitié des polices que j’utilise sont toujours sous ce vénérable format, y compris mes polices personnelles de lettrage pour Universal War. Il faut donc que je rachète ces polices, quand c’est possible, ou que je les convertisse, si c’est possible. Et, évidemment, mes vieux logiciels d’édition de polices ne marchent plus sur mon système récent…

Mais POURQUOI ? Les polices Type I fonctionnaient parfaitement jusque-là pour 99,99% des utilisateurs. Bien sûr, le format Type I est archaïque et inadapté aux usages modernes, mais il marche. IL MARCHE. Enfin, il marchait, donc…

Au pire, si une société de la taille d’Adobe voulait prendre ce genre de décision, elle devait accompagner ses fidèles clients dans la transition. Elle pouvait, par exemple, proposer un convertisseur de format de police par exemple. Je vois que FontLab le fait, mais c’est 122 euros tout de même…

Je vais donc repasser à la caisse, alors que je laisse déjà 62 euros par mois d’abonnement à Adobe. Car, oui, pour pouvoir utiliser mes applications sur le dernier système, seul compatible avec mon nouveau Mac, j’ai été forcé de m’abonner, vu qu’Adobe ne vend plus de licences illimitées. Mais malgré cette dépense importante, je découvre donc que le service n’est pas la hauteur. Et donc l’agacement fait plus que monter.

J’ai déjà abandonné les tablettes graphiques de Wacom au profit de la concurrence pour des histoires de drivers indisponibles au bout de quelques années. Je crois que je suis en train de faire un grand pas vers la décision d’abandonner les produits Adobe dès que je le pourrai. Et dire que je rappelais ici, il y a peu, que j’avais commencé sur Photoshop 2.0 au tout début des années 90. Dire que j’ai fait des démonstrations pour Adobe, et même mis dans ce cadre un logo Adobe sur le le tome 6 d’Universal War One

Vais-je me séparer d’Adobe après 30 ans de vie commune ?

Un vieux Mac des années 90 dans votre navigateur

Je me souviens de mes débuts sur Photoshop en 1991. J’étais étudiant à l’école des Arts décoratifs de Paris et on y trouvait une incroyable salle informatique emplie d’ordinateurs Mac plus chers les uns que les autres. Dès les premiers cours, j’avais eu droit à une démonstration de la toute récente version 2 d’Adobe Photoshop sur un rutilant « Macintosh II » couleur. Quel émerveillement cela avait été ! On pouvait manipuler une image exactement comme on le voulait, pixel par pixel s’il le fallait ! Que de promesses ! Si on m’avait laissé faire, je n’aurais plus quitter la salle informatique.

Et pourtant, rétroactivement, que ce pauvre Photoshop 2.0 était lent, limité et incomplet (sans même parler de l’archaïsme du système Mac OS 6). Trois décennies plus tard, on a du mal à se souvenir à quel point les débuts de l’informatique personnelle était laborieux. Les grands gagnants étaient surtout les fabricants de machines à café vu le temps qu’on a passé à attendre devant des ordinateurs qui moulinaient…

Heureusement, plusieurs projets permettent de revivre cette incomparable expérience. Si ça vous amuse, vous pouvez dès maintenant essayer cela dans votre navigateur avec un Mac virtuel de 1997.

Vous (re)découvrirez les grosses fenêtres boudinées de Mac OS 8.1, les icônes en mauvais plastique, les polices pixelisées du bon vieux temps. Dans le dossier « Graphics » vous trouverez surtout un Photoshop 3.0, une version presque moderne puisque c’était la première à proposer les calques.

En fouillant dans les autres dossiers, vous pourrez essayer plein d’autres vieux loukoums comme Word 5, Hypercard, Filemaker II, ou des vidéos Quicktime d’époque. Pour les amateurs de retrogaming, c’est aussi l’occasion de jouer les vieilles versions de Prince of Persia, Sim City, Civilization, Indiana Jones, Warcraft II, Maelstrom…

Les ordinateurs d’aujourd’hui sont devenus tellement puissants, qu’ils peuvent émuler nos anciens systèmes en javascript dans le premier navigateur venu. On voit bien là les incroyables progrès qu’ont connus toutes ces technologies en trente ans !

Avec un grand merci à l’excellent Korben pour l’info.

 


Mise à jour

J’avoue que j’ai pris un plaisir fou à refaire quelques parties de Maelstrom, un excellent clone pour Mac du jeu Asteroid d’Atari. Résultat, j’ai vérifié si quelqu’un n’en aurait pas fait un portage moderne. J’ai fini par découvrir que le code source de Maelstrom était devenu libre. Depuis, des passionnés ont continué à le compiler pour des systèmes récents, dont nos Mac M1.

Maelstrom, me revoilààààààààààààà !

Concert d’orgue de François Lemanissier

Vendredi 29 juillet, à 21h, ce sera le premier des quatre concerts d’orgue estivaux de Bayeux. Le Cavaillé-Coll de la cathédrale recevra François Lemanissier, titulaire des grandes orgues de Notre-Dame-de-Saint-Lô et co-titulaire de celles de la cathédrale de Coutances.

Je connais François Lemanissier depuis 40 ans, et j’ai même eu le plaisir d’être son élève. Après mon grand-père organiste et ma maman fan de Bach, François a sans doute été la principale raison de mon amour pour l’orgue. J’ai passé de longs moments avec lui à la tribune de celui de Saint-Lô, mais surtout je l’ai longuement écouté jouer. J’ai été initié par lui à tout une culture de l’instrument. Il m’a fait découvrir, entre autres, Messiaen et Jehan Alain que j’aime tant aujourd’hui. Il m’a aussi fait découvrir le travail d’André Fleury, d’André Isoir et de tant d’autres organistes merveilleux… Bref, je vais être très heureux de revoir et réentendre François !

 

Concert gratuit – Libre participation aux frais

Organisé par les Amis de la cathédrale de Bayeux

 

François à son orgue de Saint-Lô – Photo © Ouest-France

 

 

Corriger un presque bug du Mac

Attention, sur les derniers Mac, un simple « pomme R » sur votre clavier peut abimer vos fichiers images sans même que vous le sachiez. Une mauvaise initiative d’Apple… qu’on ne peut même pas désactiver ! Heureusement, je vous propose une solution à ce presque bug.

Apple a introduit sur les dernières versions de Mac OS X un moyen d’appliquer rapidement une rotation à des fichier images (jpeg, png, tiff etc.) sans sans même avoir à les ouvrir. Pratique.

Mais hélas, les développeurs d’Apple ont aussi eu la très mauvaise idée d’attribuer un raccourci clavier à cette action. Donc, si vous faites un « commande R » (⌘R) lorsque qu’un ou des fichiers images sont sélectionnés dans le Finder, ils subissent une rotation de 90° sans vous prévenir ! Sur des formats non destructifs, ce n’est pas très grave il suffit de faire trois autres fois la manœuvre, et on a fait un tour à 360° complet. Mais sur des formats destructifs, comme le JPEG, chaque opération de rotation dégrade un peu la qualité de l’image. C’est donc une manœuvre qu’il faut éviter de faire par inadvertance.

C’était déjà une assez mauvaise idée de la part d’Apple d’avoir ajouté ce raccourci clavier ⌘R par défaut. Plus dangereux, il vient remplacer un raccourci historique de Mac OS. En effet, jusque là, ⌘R permettait d’afficher l’original d’un alias, ou, encore plus pratique, d’afficher l’original d’un fichier trouvé par l’outil recherche. Cela marche encore si le fichier n’est pas une image, mais si c’est une image… on la retourne ! Un fonctionnement bien aléatoire et bien dangereux pour nos JPEG…

Pire, ce raccourci ⌘R s’avère impossible à désactiver ! Une solution serait d’aller bricoler dans les Préférences Système > Claviers > Raccourcis pour attribuer ce ⌘R à un menu toujours disponible dans le Finder, comme « Tout ramener au premier plan » mais on perd la recherche de l’original.

Si vous êtes frappé par ce « presque bug », je vous propose une solution pour rétablir le fonctionnement original du ⌘R . Télécharger ce fichier zip :

Une fois décompressé vous aurez un fichier « Afficher l’original.shortcut ». Double cliquez dessus pour l’installer.

Une fois installé, vous devriez le voir apparaitre dans le menu contextuel si vous cliquez sur un fichier du Finder.

Il ne vous reste plus qu’à attribuer le raccourci clavier ⌘R à cette action. Pour cela, rendez-vous dans les Préférences Système > Clavier > Raccourcis > Services. Là, vous trouverez notre « Afficher l’original » dans les dernières lignes. Cliquez sur le petit « Aucun » en bout de ligne, et vous pourrez ajouter un raccourci… Faites « commande R » (⌘R). C’est bon !

Bon, ce serait plus simple qu’Apple arrête de mettre des raccourcis clavier sur tout et rien, d’autant plus quand il est déjà utilisé. Mais, surtout, il devient urgent face à cette prolifération qu’Apple nous donne la possibilité de gérer l’intégralité des raccourcis clavier, et pas seulement ceux disponibles dans les menus. Autrement, on va finir par se croire sur Windows 🙂

Petit matin aux Médiévales de Bayeux

Petite balade au lever du jour dans les Médiévales de Bayeux. Après la grande foule d’hier, quel calme ! Seuls quelques feux allumés de-ci de-là laissent à penser que je ne suis pas le seul à m’être levé si tôt.

La fête des Médiévales continue encore tout ce dimanche 3 juillet, alors venez nombreux !

Des utilitaires gratuits pour sécuriser votre mac

Vous êtes un peu maniaque sur la sécurité de votre Mac et un peu bricoleur ? Vous voulez savoir qui installe quoi et qui fait quoi dans votre système ? Je vous recommande de découvrir les excellents outils proposés gratuitement par le non moins excellent Patrick Wardle, ancien hacker de la NSA et gros chasseur de bugs et virus du monde Apple.

Le plus connu de ces utilitaires est Lulu, qui vous permettra de décider quelle application de votre mac a le droit de se connecter à Internet. C’est une alternative simple, puissante et gratuite à LittleSnitch. Et le meilleur moyen d’empêcher des processus un peu trop curieux de communiquer vers l’extérieur.

https://objective-see.org/products/lulu.html

 

 

Je teste aussi en ce moment BlockBlock qui surveille l’installation d’extensions, de launch daemons et agents etc. :

https://objective-see.org/products/blockblock.html

 

J’ai aussi installé RansomWhere qui surveille qu’aucun processus ne soit en train de crypter votre disque dur :

https://objective-see.org/products/ransomwhere.html

 

Enfin, KnockKnock permet de voir ce qui a été antérieurement installé dans votre système :

https://objective-see.org/products/knockknock.html

 

Il y a encore plein d’autres excellents utilitaires gratuits à découvrir sur son site :

C’est donc possible : Le Québec renforce très sérieusement le statut des artistes-auteurs

On aimerait lire un jour dans la presse française ce qu’on lit dans celle du Québec aujourd’hui :

Jour « historique » pour le milieu de la culture : après des années d’attente, la réforme du statut de l’artiste a finalement et été adoptée à l’unanimité vendredi à l’Assemblée nationale »

Les auteurs pourront négocier des conventions collectives. […]

Le Tribunal administratif du travail a plus de pouvoirs […]

La nouvelle loi sur le statut de l’artiste offre des dispositions supplémentaires aux artistes en cas de harcèlement psychologique au travail. […]

La ministre Roy s’est félicitée de contribuer à l’amélioration des conditions de travail des artistes. « Le Québec peut maintenant s’enorgueillir d’avoir une nouvelle loi équilibrée, qui permet aux artistes québécois d’avoir accès à de meilleures conditions de travail et d’exercer leur art dans un environnement sain et sécuritaire, et plus largement, de contribuer au plein développement de l’ensemble du milieu culturel québécois » […]

www.ledevoir.com

Peu de temps après sa création, la Ligue des auteurs professionnels avait rencontré l’UNEQ, L’union des écrivains et écrivaines québécois, et avait été impressionnée des avancées en cours chez nos cousins d’outre-atlantique (voir : ligue.auteurs.pro). La loi que vient de voter le parlement québécois répond en partie à ce que la Ligue porte depuis ses origines : s’il était essentiel de protéger les œuvres par le droit d’auteur, il est maintenant urgent de protéger aussi les travailleurs et travailleuses que sont les artistes-auteurs. Cette réflexion avait fortement influencé la mission Bruno Racine, mais on sait, hélas, comment la plupart des propositions de son rapport final ont été depuis enterrées.

Cher Ministère de la Culture, il va bien falloir que tu admettes que ce que proposait le rapport Bruno Racine n’avait rien de fantaisiste. Combien de temps vas-tu continuer à faire comme s’il n’y avait pas un énorme problème de statut des artistes-auteurs ? Combien de fois va-t-on devoir te le redire ? Combien de temps vas-tu mettre à enfin légiférer pour renforcer sérieusement la protection des travailleurs et travailleuses que sont ces artistes-auteurs ? Combien de temps vas-tu mettre à comprendre la leçon que le Québec donne aujourd’hui à la France ?

« C’est une nouvelle ère qui s’ouvre, une nouvelle époque qui commence pour les autrices et les auteurs québécois », affirme Suzanne Aubry, présidente de l’UNEQ. « Après de longues années d’attente et de travail, après une mobilisation exceptionnelle de ses membres, notre Union est fière d’avoir démontré au gouvernement du Québec l’absolue nécessité d’offrir un statut d’artiste à part entière aux écrivaines et aux écrivains. »

ww.uneq.qc.ca