Goldorak, un succès incroyable !

Bilan économique de fin d’année pour notre Goldorak : c’est juste hallucinant !

Les 10 000 exemplaires du collector épuisés dès la parution n’étaient donc pas qu’un feu de paille. En effet, au palmarès des ventes de BD, l’édition courante termine en deuxième position (derrière l’indétrônable Astérix) avec tout de même plus de 200 000 exemplaires écoulés en langue française. Nous en sommes rendus à la cinquième réédition ! En chiffre d’affaire, c’est le cinquième meilleur résultat en France, tous livres confondus.

Un grand merci à tous les libraires qui ont cru dès le début à cette résurrection. Un grand merci aux équipes des Éditions Kana pour avoir brillamment chevauché ce tsunami. Et bien sûr merci à tous les lecteurs et lectrices !

Et dire que nous n’avons pas prévu de suite. Aucun sens des affaires, ces auteurs !

Expo Goldorak à la Gare du nord

Le Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême et la SNCF vous proposent jusqu’à fin janvier 2022 de visiter Gare du Nord à Paris une exposition grand format consacrée à notre BD Goldorak.

Avis personnel : l’image géante sur la façade est à tomber ! À l’intérieur de la gare, vous trouverez aussi de très nombreux agrandissements de planches et de cases. C’est une véritable immersion grandeur nature dans l’album. Enfin, ne manquez pas à l’extérieur de rendre visite à l’OVT d’Alcor dans son hangar. Spot à selfies !

Avec un grand merci à Toshiro Mifune qui a rapporté la plupart des images ce reportage photo.

© Gō Nagai / Dynamic Planning

Goldorak, par Xavier Dorison, Denis Bajram, Brice Cossu, Alexis Sentenac et Yoann Guillo au éditions Kana d’après le chef d’œuvre de Gō Nagai

 

Symphonies de Saint-Saëns par Măcelaru et l’ONF

Averti par classiquenews.com, j’ai acquis l’intégrale des symphonies de Saint-Saëns que vient d’enregistrer l’Orchestre National de France sous la baguette de Cristian Măcelaru.

Je viens d’écouter à fond la Symphonie n°3 « avec Orgue » et j’en suis encore tout remué ! C’est un enregistrement purement extraordinaire ! Déjà, par la prise de son, remarquable de clarté. Je me demande même si les consignes sanitaires, qui obligent les musiciens à être plus éloignés les uns des autres, ne participe pas de cette impression de séparation extraordinaire de tous les pupitres. Et pourtant, quel ensemble ! La fusion de l’orgue ou du piano avec l’orchestre est purement magique. Les cordes sont arides ou mélancoliques selon, mais toujours d’une couleur extraordinaire. Les cuivres et les bois sec et doux à la fois… C’est à la fois très voluptueux, et très cérébral, quasi boulézien par moment.

Je connais bien la Symphonie n°3, ayant déjà quelques belles versions ici, dont celle de Jean Martinon, l’Orchestre National de l’ORTF et Marie-Claire Alain, mais aussi quelques catastrophes, tel le pompeux et brouillon enregistrement de Karajan et Cocherau de 1983 chez Deutsche Grammophon. Mais avec ce nouveau CD de Cristian Măcelaru et l’ONF, je redécouvre complètement cette partition. Pour les 3e et 4e mouvements c’est même, je le réalise, la première fois que je n’ai pas l’impression d’écouter une sorte de patchwork hystérique plus ou moins contrôlé, mais une œuvre cohérente.

Bon, je me dis en écrivant qu’il faudra évidemment que je tempère ça d’une seconde écoute. Mais avant, je vais bien sûr me délecter des quatre autres symphonies. D’ores et déjà, un grand merci à l’Orchestre National de France, à Cristian Măcelaru et à l’organiste Olivier Latry pour ce grand moment d’émotion.

Goldorak : Gō Nagai réagit à notre BD

Ce soir, nous avons découvert en direct le message de Gō Nagai sur notre Goldorak. Énorme émotion pour toute la team !

Je n’ai pas assez de mot pour dire à quel point cela me bouleverse. Et je sais que c’est pareil pour Xavier Dorison, Brice Cossu, Alexis Sentenac et Yoann Guillo.

Mille mercis, Gō Nagai !

 

Avec aussi un très grand merci à toute l’équipe des Éditions Kana pour ce magnifique cadeau de Noël !

Satan joue de l’orgue

Il semblerait qu’en 2021, des intégristes catholiques puissent faire la loi en France. Après avoir empêché le concert d’Anna von Hausswolff dans une église de Nantes, c’est celui de Saint-Eustache à Paris qui a dû être déplacé hier « pour des raisons de sécurité ».

Anna Von Hausswolff jouant de l’orgue, il y a pourtant une certaine évidence à ce que ses concerts se tiennent sur les magnifiques instruments qu’abritent les églises françaises. Rappelons aussi qu’on ne joue pas que de la musique sacrée dans ces églises et ce depuis longtemps. D’ailleurs, les autorités ecclésiastiques avaient donné leur plein accord à ces deux concerts.

Alors, la musique d’Anna Von Hausswolff serait-elle vraiment « sataniste » ? Je vous laisse découvrir à quoi ressemble le soit-disant satanisme dans les cerveaux rabougris de certains :

 

Pour en savoir plus :

Goldorak, c’est plus que de la SF

C’est la première fois que C’est plus que de la SF, le célèbre podcast de Lloyd Chéry, accueille autant d’invités. Enregistrée durant les dernières Utopiales à Nantes, l’émission est évidemment consacrée à notre bande dessinée Goldorak d’après Gō Nagai aux éditions Kana.

Vu le fabuleux accueil reçu partout, nous étions déjà beaucoup plus détendus qu’en début de tournée. Vous y entendrez donc les explications, les anecdotes mais aussi les blagues de Xavier Dorison, Denis Bajram, Brice Cossu, Alexis Sentenac et Yoann Guillo.

 

Replay : Évolutions de Goldorak – Utopiales 2021

Les tables rondes des Utopiales 2021 sont mise en lignes les unes après les autres. Voici Évolutions de Goldorak : Métamorphose ? Goldorak, Go ! Avec Hervé de La Haye , Olivier Paquet et Denis Bajram, modération de Vincent Bontems.

Replay : Goldorak à Futurapolis Planète

Vous avez de la chance, la première table ronde de Toulouse sur notre BD Goldorak a été filmée, et sacrément bien filmée. Bravo à Lloyd Chéry et au Point Événements pour ce magnifique plateau, pour la réalisation et la riche illustration, et bien sûr pour ces bien bonnes questions !

 

 

Goldorak à Toulouse

MISE À JOUR DU 26 NOVEMBRE

ATTENTIONS, DES ABSENTS !

Premier accroc dans notre plan secret pour dominer le monde avec notre BD Goldorak. En effet, nous devions rencontrer notre cher public en fin de semaine à Toulouse. Mais entre ceux parmi nous qui se sont blessés au sport (pas trop gravement heureusement) et ceux qui sont cas contacts à la COVID-19 (testés négatifs à l’heure où ces mots sont écrits), ça s’est soudainement compliqué dans les dernières 48 heures. C’est donc Xavier Dorison, notre scénariste en chef, qui ira seul dans la ville rose représenter toute la patrouille des aigles lors des séances de signatures et les rencontres. Les autres auteurs, Denis Bajram, Brice Cossu, Alexis Sentenac et Yoann Guillo, sont en train de voir comment être présents au moins par visio aux conférences.

Nous prions évidemment tous les lecteurs, mais aussi libraires et organisateurs, d’excuser notre absence. Un grand merci aussi à Xavier qui reste seul aux manettes de notre robot géant et à Stéphanie, notre attachée de presse, qui se retrouve à devoir tout réorganiser à la dernière minute.

On se faisait une joie de se retrouver tous à Toulouse mais le sort en a donc décidé autrement. Peut-être qu’il a voulu nous rendre plus raisonnable que nous ne l’aurions été en cette période de forte reprise de l’épidémie de COVID-19. Donc, si vous venez voir notre courageux Xavier, particulièrement si vous vous rendez dans le chaudron du TGS, soyez tous très attentifs à respecter les consignes sanitaires. Face à la flambée actuelle des contaminations, protégeons-nous les uns les autres !

Programme (mis à jour)

Dédicaces à la librairie Comptoir du Rêve

Vendredi 26 novembre de 16h30 à 19h

25-40-42 Rue Charles de Rémusat, 31000 Toulouse
05 61 23 11 79

Avec Xavier Dorison, Denis Bajram et Alexis Sentenac

Masterclass au Quai des savoirs

Vendredi 26 novembre, de 18h45 à 20h

Le Quai Des Savoirs, Allée Matilda, 31000 Toulouse
Réservation obligatoire : evenements.lepoint.fr

Avec Xavier Dorison, Brice Cossu et Denis Bajram

Au Quai Des Savoirs, dans le cadre de Futurapolis Planète 2021, les auteurs vous raconteront comment ils ont redonné vie à la légende Goldorak. Une conférence organisée par Le Point Événements et animée par Lloyd Chéry, journaliste au Point.

L’entrée à Futurapolis Planète 2021 est gratuite, sur inscription :
evenements.lepoint.fr

Dédicaces à la librairie Bédéciné

Samedi 27 novembre de 10h30 et 13h

7 Rue Jean-Antoine Romiguières, 31000 Toulouse
05 61 21 64 44

Avec Xavier Dorison, Denis Bajram, Brice Cossu et Alexis Sentenac

Dédicaces et conférence au Toulouse Game Show

METT – Parc des Expositions de Toulouse
tgs-toulouse.fr

Samedi 27 novembre de 14h45 et 18h30

Avec Xavier Dorison, Denis Bajram, Brice Cossu et Alexis Sentenac

  • 14h45 – 15h30 : Dédicace au stand Kana
  • 17h00 – 18h30 : Dédicace au stand Kana

Samedi 27 novembre de 15h45 et 16h45

Conférence avec Xavier Dorison, Denis Bajram, Brice Cossu et Alexis Sentenac

Dimanche 28 novembre de 11h15 et 12h15

Conférence avec Xavier Dorison, Alexis Sentenac et Denis Bajram

 

 

 

Les coloristes existent, il serait temps de s’en apercevoir

Excellente intervention de Yoann Guillo, auteur des couleurs de notre Goldorak, au sujet de la place des coloristes dans la bande dessinée. C’est en fait un retour d’expérience, puisque nous, les cinq co-auteurs, avons tenu dès le début de la promotion de notre album à mettre en avant le travail de la couleur. Il est temps que les coloristes et leur art aient la visibilité qu’ils méritent !

Je viens de lire la récente actualité d’Isabelle Merlet sur son mur FB et les nombreux commentaires qui en découlent. Pour la faire courte, cela tourne autour d’un coup de gueule à propos de l’invisibilisation des coloristes, dans certaines maisons d’éditions, sur certains sites, par certaines personnes…
Le coup de gueule d’Isabelle est motivé par le fait que n’étant pas créditée comme il se doit, on fini par attribuer son travail à quelqu’un d’autre, pour la énième fois…
Ça pourrait paraître capricieux qu’une coloriste se plaigne que son nom ne soit pas quelque part, c’est vrai quoi, il y a plein de professions où ce n’est pas le cas, pourquoi ça serait un problème là ?

Eh bien parce-que la couleur prend une part entière dans la manière dont l’ouvrage sera perçu par le lecteur. Le talent ou les univers graphiques de certains coloristes sont tels, qu’il est impossible de les interchanger sans que cela ait un impact sur le ressenti du lecteur.
Pour citer Isabelle, la couleur est à la BD ce que la musique est au cinéma. Vous comprendrez très bien l’histoire sans la musique, mais elle peut transformer votre film en navet ou en chef d’œuvre.

Au-delà de l’aspect artistique, il y a une seconde raison pour laquelle la quasi-totalité de nos BD sont en couleurs : c’est que la couleur fait vendre.
Alors oui, on pourrait discuter longtemps pour savoir si le coloriste doit ou ne doit pas avoir son nom en couverture, doit ou ne doit pas être considéré comme auteur.
Le problème n’est pas vraiment là.

Le problème est que de par leur invisibilité médiatique, les coloristes sont souvent considérés comme la cinquième roue du carrosse dans leur propre milieu professionnel.
Et ils en voient des vertes et des pas mûres : travail sans contrat, tarifs dégueulasses, délais absurdes, mépris de classe d’une partie de la profession, relations de travail infantilisantes, débarquements brutaux des projets, modifications de plannings multiples, “des délais trop court pour finir l’album ? rassure-toi coloriste, on va prendre un second coloriste”, re-colorisation de vieux albums pour récupérer les éventuels droits d’auteurs, et j’en passe.
J’ai une pensée pour Bruno Tatti, coloriste aux ambiances magnifiques, dont le nom a récemment été oublié de l’un de ses albums…

Avec Goldorak, j’ai eu la chance de travailler avec des amis qui ont la même vision que moi sur la situation des auteurs, et en particulier des coloristes et du rôle de la couleur, ainsi qu’ avec Kana, une maison d’édition qui a accepté de jouer le jeu, à savoir : un coloriste peut aussi être un auteur à part entière. Ce qui implique d’avoir son nom sur la couverture, un contrat d’auteur avec une part des droits non rétrocédés, et d’être complètement intégré au processus créatif et éditorial.

Dès le début sur Goldorak, une part belle a été donnée à la couleur. Elle a été mentionnée sur plusieurs pages de la plaquette pédagogique “Dans l’atelier” (une trentaine de pages) que Kana a fourni aux libraires et aux journalistes quelques mois avant la sortie de l’album.

Cette politique à l’intention du travail de la couleur a eu un résultat des plus impressionnants : de très nombreuses interviews (une trentaine peut-être, dont plusieurs passages télé) ont eu une ou plusieurs questions sur la couleur. J’ai même eu l’occasion de faire deux directs télévisés sur la chaîne belge LN24, moi, un coloriste, et dans l’un deux la présentatrice Brigitte Weberman a même fait l’éloge des couleurs de l’album. La couleur est complimentée dans presque toutes les critiques, et il arrive que certaines me soient spécialement adressées, du jamais vu.
£L’énorme licence Goldorak nous a permis d’éclairer avec un gros projecteur le métier de coloriste, son importance, et l’intérêt qu’il peut susciter auprès du public.

Voilà, j’espère que mon message saura convaincre d’autres professionnels de la BD de ne plus considérer les coloristes comme une sorte de « mal nécessaire », mais comme un collaborateur de grande importance qu’il faut valoriser. Car ils participent grandement au succès de certains albums ; le grand public étant sensible à cet aspect graphique, qu’il s’en rende compte ou non.
Ah, et au passage, il faudrait aussi payer les coloristes correctement et les intéresser à la vente, car inciter quelqu’un qui va passer de nombreuses heures sur chacune de vos pages à considérer que le succès de l’album lui importe peu, me semble un bien mauvais calcul…

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