Aujourd’hui, le CPE, qui rassemble toutes les organisations d’auteurs du livre, est obligé de faire une lettre ouverte à nos dirigeants politiques. Nous les avons invités aux États Généraux du Livre, mais aucun n’a su se rendre disponible.
Ont-ils tous bien compris la situation des auteurs de ce pays ? Ne peuvent-ils même pas venir expliquer les réformes sociales qu’ils leur imposent sans concertation ? Ont-ils compris que ne pas nous répondre est sans doute le meilleur moyen de faire gonfler le nombre d’#auteursencolere ?
Monsieur le Président de la République,
Monsieur le Premier Ministre,
Monsieur le ministre de l’Économie,
Madame la ministre des Solidarités et de la Santé,
Madame la ministre de la Culture,Le 22 mai 2018 de 14h à 18h30 à la Maison de la Poésie de Paris, se tiennent les premiers États Généraux du Livre organisés à l’initiative du Conseil Permanent des Écrivains.
Nous vous y avons invités à venir répondre aux légitimes questions que se posent les auteurs sur les réformes fiscales et sociales engagées.
À ce jour, aucun de vous n’a répondu favorablement à notre invitation. Cette journée est pourtant l’occasion d’exposer les réflexions sur les travaux en cours.
Nous sommes par ailleurs consternés qu’aucun représentant de la Direction de la Sécurité sociale n’ait accepté de participer à ces États Généraux.
Si votre absence se confirmait, nous ne pourrions en tirer qu’une conclusion : le total désintérêt que vous portez aux 270 000 artistes-auteurs.
Avec l’expression de toute notre considération pour les fonctions que vous assumez,
Pascal Ory, président du CPE