Who watches the watchmen ?

Daily Stormer : le site de l’extrême droite américaine persona non grata sur le web

Société : Le site néonazi américain Daily Stormer s’est attiré les foudres du public après avoir publié un article moquant la victime de l’attaque à Charlottesville. Suite à cette publication, le site a été banni de plusieurs réseaux sociaux et même Cloudflare a pris la décision de le virer manu militari de son infrastructure.

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Suite au drame de Charlottesville, les grandes entreprises américaines de l’Internet commencent à censurer les sites d’extrême droite. Instinctivement, on a envie d’applaudir. Enfin ! Que crève la bête immonde (il serait temps) ! Mais, en y réfléchissant, il y a de quoi s’inquiéter. Le premier amendement, qui protège la liberté d’expression aux USA, vient en effet de prendre un sérieux coup d’arrêt. Que le site censuré prône la haine la plus abjecte ne change rien aux questions que cela pose sur la manière dont des acteurs incontournables du net décident de qui peut parler ou pas, et de quoi. Et ce dans un pays qui a pourtant sacralisé la liberté d’expression.

Élargissons un peu ce questionnement. Quand la majorité des gens ne s’informent quasi plus que sur les réseaux sociaux, il est étonnant que les législateurs ou les juges américains n’aient pas réfléchi à imposer à ces réseaux sociaux de respecter les règles de liberté d’expression qui prévalent dans l’espace public. Ces questions sont tout autant valables pour nous en Europe. Par exemple, on ne peut pas poster un dessin de nu sur Facebook sans se faire censurer, et bannir en cas de tentatives répétées. Facebook nous impose donc la pudibonderie américaine, alors que les dessins de nus n’ont rien d’interdit en France tant qu’ils ne présentent pas d’acte sexuel (pour faire court). Que décideront demain les géants du net ? Quelle liberté de parole nous laisseront nos gardiens et leur morale ? Who watches the watchmen ?

Pomme au four

Utilisateurs d’iMac, méfiez-vous des coups de chaud en période de canicule. Pour prévenir en partie cela, pensez à mettre de temps en temps les ventilateurs de vos iMac à fond, afin d’évacuer en force la poussière accumulée à l’intérieur. Vous verrez, ça peut provoquer un sacré petit nuage si vous ne l’avez jamais fait !

Pour cela, existe un petit utilitaire gratuit de contrôle des ventilateurs sur OS X, l’excellent SMC Fan Control :

Il peut aussi afficher la température du processeur dans sa barre de menu, afin de garder un œil dessus. Les plus inquiets pourront même maintenir les ventilateurs en marche un peu forcée, afin de mieux évacuer la chaleur.

 

Gare à vos Macs

Un petit statut pour prévenir ceux qui l’ignoraient encore que les chevaux de Troie se multiplient ces derniers temps sur OS X. Même si on ne peut pas parler de virus au sens propre vu qu’il faut installer soi-même ces malwares, il est clair que le Mac devient une cible comme les autres pour les maffieux électroniques. Soyez prudent quand le système vous demande votre mot de passe, et évitez de télécharger n’importe quoi n’importe où. Et même si la source semble sûre, ne vous sentez pas totalement à l’abris, comme le prouve la mésaventure arrivée à l’excellent encodeur video Handbrake.

Handbrake : le serveur français victime d’un malware !

L’éditeur d’Handbrake a posté un communiqué de sécurité ce matin, suite à la publication d’un malware sur l’un de ses serveurs.

Manque de chance pour nous, il s’agissait du miroir français du programme d’encodage vidéo qui a été infecté. Si vous avez téléchargé Handbrake (HandBrake-1.0.7.dmg ) entre le 2 mai à 16:30 et le 06 Mai à 13:00, alors vous avez toutes les chances d’avoir été infecté.

Pour retirer le virus, il suffit de taper les lignes suivantes dans le Terminal :

launchctl unload ~/Library/LaunchAgents/fr.handbrake.activity_agent.plist
rm -rf ~/Library/RenderFiles/activity_agent.app

Si le dossier ~/Library/VideoFrameworks/ contient “proton.zip”, supprimez le dossier. Il faudra également supprimer l’application Handbrake.

(Il est également conseillé de modifier tous ses mots de passe du trousseau…)

La malware en question est OSX.PROTON, un troyen qui permet d’accéder aux droits « root » à distance. Apple avait déjà protégé les utilisateurs grâce à son système XProtect en février dernier et elle a également mis à jour l’outil dans la nuit de samedi pour empêcher cette nouvelle déclinaison d’être utilisée.Source www.mac4ever.com

MacPaint en direct du passé

Je me souviens avoir eu la chance de toucher assez vite un Mac peu après sa sortie en 1984. J’étais totalement fasciné par la souris, l’interface graphique menu/fenêtre, le fait qu’on pouvait imprimer ce qu’on avait à l’écran tel quel… du jamais vu à l’époque ! Et je me souviens d’avoir essayé de dessiner sur MacPaint, et d’avoir trouvé ça génial (ah ah ah). Le site archive.org propose une émulation en javascript de ce premier outil de dessin à la souris, je vous laisse tenter votre chance

Une attaque DDoS record

L’hébergeur OVH visé par la plus violente attaque DDoS jamais enregistrée (1Tbps)

La société d’hébergement Web française OVH est frappée depuis plusieurs jours par une très violente attaque DDoS atteignant un sommet faramineux de 1 Tbps. Il s’agit pour le coup de la plus grande attaque DDoS jamais enregistrée sur Internet à ce jour.

OVH compte parmi les plus importantes société d’hébergement Web du monde. Cependant, le réseau de l’hébergeur Web doit faire face à une gigantesque cyberattaque de type déni de service distribué (DDoS) atteignant un pic de trafic de flood record, encore jamais atteint à ce jour sur Internet : 1 Tbps.

Dès jeudi, le fondateur et actuel dirigeant d’OVH, Octave Klaba, a averti de l’attaque massive via Twitter, tout en indiquant l’immense quantité de trafic que les assaillants envoyaient. En effet, les captures d’écran partagées prouvent que les multiples cyberattaques visant OVH ont atteint des pics de trafic respectifs de 1156Gbps puis 901Gbps. Les 1 Tbps ont donc été allègrement dépassé, ce qui constitue un record sans précédent à ce jour dans l’histoire d’Internet […]www.undernews.fr

Il y a quelque chose qui ne cesse de m’inquiéter derrière ce genre d’attaques DDOS géantes. Je m’explique, en essayant de rester simple. Le réseau internet est conçu pour que des petits paquets de données circulent librement, et passent à gauche si c’est bouché à droite. Ça assure que le traffic roule toujours même quand une des routes Internet s’effondre. Le problème c’est pour que ça marche tout seul, il n’y a aucun contrôle de la circulation (en particulier sur les paquets basiques type UDP). C’est bien, mais ça veut aussi dire que n’importe qui peut créer un bouchon s’il prend le contrôle d’assez de machines “zombies” pour envoyer en continu un maximum de paquets depuis un maximum d’origines vers la cible de l’attaque.

Le jour ou les gros acteurs économiques d’Internet considéreront que c’est trop dangereux pour leur business, ils feront alliance avec les politiques les plus sécuritaires pour mettre fin à cette libre circulation des paquets. Plus les attaques augmentent de taille et de fréquence, plus ce risque se rapproche. Un coup à finir avec un Internet à la chinoise (et son deep packet inspection), un Internet où ne seront autorisés que les paquets de ceux qui montreront patte blanche : les états, les commerçants et leurs amis.

Google Bubble Zoom

Je n’aimerai pas qu’on applique ça à mes planches, la taille et la forme des bulles faisant parti de la composition graphique (je passe un temps certain à équilibrer tout ça). Si on doit faire de la BD pour petit écran, il faut la penser directement pour ça, pas utiliser des outils automatisés qui bricoleront une transposition lisible de planches prévues pour d’autres supports et formats. Mais peut-être ai-je la mauvaise idée de penser que la BD est un Art, pas seulement un loisir de consommation. 🙂

La nouvelle application de Google, Bubble Zoom, permet d’augmenter automatiquement la taille des bulles durant la lecture de comics grâce à une intelligence artificielle.

Que seraient les comics sans leur lot d’onomatopées? Essentiels au rythme de lecture, ces “paf”, “boom” et autres “AAAaaarg” sont la clé de voûte de toute bonne bande dessinée. Et aujourd’hui, Google met à l’honneur les phylactères grâce à une nouvelle application de lecture dynamique : Bubble Zoom.

Dévoilée à l’occasion de la Comic Con de San Diego, la nouvelle fonctionnalité permet de zoomer sur une bulle simplement en appuyant dessus, puis de passer à la suivante, et ce sans jamais quitter la page entière des yeux. Beaucoup plus simple que de zoomer manuellement sur la page, et risquer ainsi de perdre une partie de la planche en cours de route. Comment ça marche? Grâce à un algorithme d’intelligence artificielle, évidemment, qui se charge de détecter les différentes bulles de la BD et de les rendre interactives. […]Lire l’article www.konbini.com

Arnaques vidéo via Internet+

Un conseil : désactivez les fonctions internet+ et contact+ de vos abonnements ADSL, fibre et mobile, car les arnaques au payement se multiplient par ce biais. L’émission Soft Power de France Culture en parlait ce dimanche.

Un Rembrandt créé par une intelligence artificielle

Comment autant de spécialistes réunis peuvent-ils aboutir à un tel globiboulga mental ? Comment peut-on confondre un acte créatif et une sorte de morphing sophistiqué entre des œuvres ? Alors que c’est l’exacte définition du moment où l’œuvre d’un peintre deviendrait sans intérêt artistique.

VIDÉO : Un ordinateur a peint un “nouveau Rembrandt” après avoir analysé le style de l’artiste

ART – Depuis quelques années, les rapport alarmants s’enchaînent, prédisant sous peu le remplacement de millions d’emplois peu qualifiés par des robots. Et si les algorithmes arrivaient même à remplacer les artistes? Mardi 5 avril, un “nouveau Rembrandt” a été dévoilé. Sauf qu’il ne s’agit pas d’une œuvre du maître mort il y a près de 350 ans, mais d’un ordinateur.

Dans une vidéo, les auteurs du projet expliquent comment ils ont programmé un ordinateur pour qu’il analyse les centaines d’oeuvres de l’artiste pour arriver à le copier. « Nous avons utilisé la technologie et les données comme Rembrandt a utilisé ses stylos et ses pinceaux pour créer quelque chose de nouveau », affirme Ron Augustus de Microsoft, qui a participé à l’expérience […]Lire la suite www.huffingtonpost.fr

Les intelligences artificielles nous ressemblerons pour le pire et le meilleur

Qui a pu penser une seconde qu’une intelligence artificielle deviendrait un être éthique en discutant avec le tout venant de l’humanité sur Twitter ? Les IA ne seront, dans un premier temps, que ce que nous leur apprendrons à être. Si c’est des connards qui les éduquent, elles deviendront des connards puissance 1000. Si des IA devaient nous massacrer un jour, comme dans Matrix ou Terminator, ce serait que nous aurions été de bien mauvais parents. Bref, si nous ne nous sentons pas capable d’évoluer vers plus de raison et d’empathie en tant qu’espèce, nous ferions bien de nous abstenir de créer ces créatures bien plus puissantes que nous. En tout cas, de les éduquer à notre image.

 

Tay, une IA lancée par Microsoft sur Twitter puis retirée pour aliénation mentale

Microsoft avait lancé hier un bot de conversation sur Twitter. Nommée Tay, cette petite intelligence artificielle devait apprendre rapidement des discussions et devenir capable de réagir. Malheureusement, les internautes lui ont surtout appris à lui dire des horreurs, provoquant son rappel en laboratoire.

Il s’agissait à la base d’une expérience amusante. Tay était taillée en effet pour apprendre très rapidement des habitudes et des éléments de langages qu’elle repérait dans les conversations […]Lire la suite surwww.nextinpact.com

Quotient intellectuel

Je vois tous les jours sur Facebook des gens qui postent de petits exercices sortis tout droit de tests de QI, genre “trouve le dernier chiffre” ou “déplace une seule allumette”, et plein de gens qui y répondent en commentaire.

Il serait bien que ces derniers se rendent compte que ça revient à la longue à publier un test de QI complet sur Internet. Et qu’il vaudrait donc mieux être sûr que leurs résultats ne les dévalorisent pas. Au delà de l’opinion que leurs “amis” se font d’eux par ce biais, il faudrait surtout qu’ils réalisent que les petits robots qui parcourent le web sont en train de ramasser les copies de ces tests. Des résultats qui vont atterrir chez les recruteurs de tous bords, les services commerciaux, les exploiteurs et les escrocs.

Bref, sur les réseaux sociaux, même ce qui paraît le plus léger pourra et sera utilisé un jour contre vous.