Je me souviens d’un concert dans les années 90 au Bataclan où on avait eu un gros problème de sécurité avec deux abrutis qui s’étaient fait virer et étaient revenus avec un fusil de chasse. Heureusement, ils n’avaient pas eu l’idée de s’en servir et avaient fui l’arrivée de la police. J’avais admiré le sang froid des deux agents de sécurité ce jour là. Et, oui, j’avais eu très peur, sur le coup, mais aussi rétrospectivement. Je n’ai jamais pu retourner au Bataclan, côté loges ou côté public, sans y repenser.
Mais ça c’était avant.