Denis et moi venons de passer le festival d’Angoulême le plus intense depuis très longtemps.
La session d’ouverture des États Généraux de la Bande Dessinée, que nous avons portés avec Benoît Peeters, s’est passée au mieux. Quel bonheur de voir réunis institutionnels, éditeurs, libraires, auteurs autour de l’avenir de la bande dessinée ! Merci à tous ceux qui nous ont soutenus, n’oubliez pas de rendre visite de temps en temps au site des etatsgenerauxbd.org.
La marche des auteurs organisée par notre syndicat, le SNAC BD a été aussi un succès. La presse et les médias ont longuement rapporté les deux événements, mettant enfin en pleine lumière les nécessaires combats à mener pour que la Bande Dessinée soit plus forte demain.
Heureusement, ces intenses activités collectives nous ont tout de même laissé un peu de temps pour vous rencontrer lors de plusieurs séances de signatures et surtout, pour Denis, de conférences thématiques autour des métiers de la BD (et du sien précisément aussi).
Le seul bémol a été son absence forcée du concert de dessin auquel il devait participer ce dimanche: il a été retenu par un déjeuner de travail avec la Ministre de la Culture qui s’est prolongé bien au-delà de l’horaire prévu. Denis a passé ensuite l’après-midi à s’excuser auprès des autres concertistes. Mais moi qui étais dans la salle, je peux vous assurer que le spectacle était splendide, même sans lui. Comme quoi, nul n’est indispensable, même si nous sommes sûrs que tous les combats que nous menons pour la Bande Dessinée le sont, eux, aujourd’hui.